Les chauffeurs et contrôleurs des bus de transport en commun desservant Mfilou-Ngamaba, le septième arrondissement de Brazzaville, se plaignent des interpellations d’hommes en civil, surtout la nuit. En cas de dépassement de passagers, ces gens prennent place à bord eux-aussi et, arrivés au terminus de la mairie, ils conduisent l’équipage quelque part et l’obligent à tâter le porte-monnaie. Cette taxe ne laisse pas de traces, bien au contraire. Le magot en poche, ces percepteurs «new-look» repartent aux arrêts de bus. Les chauffeurs se disent victimes de rackets récurrents.