Ingénieur de son état, Armand Guy Richard NDINGA-OKOSSA a perdu la vue avant de n’avoir intégré le monde du travail. Malgré son handicap, ce dernier compte actuellement parmi les salariés de la Fonction publique. Il occupe le poste de secrétaire adjoint au Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap. Dans le cadre de la Société civile, il est membre du Comité de pilotage de l’ONG Viens et Vois et président de la Commission de contrôle et d’évaluation du Comité paralympique congolais. A travers cette évocation, ce dernier exprime sa profonde reconnaissance au Président de la République Denis Sassou-N’Guesso, pour sa bonne gestion de la problématique du handicap au Congo, dont il est l’un des heureux bénéficiaires.

Après «mon admission au baccalauréat série D au lycée de la Révolution, j’ai bénéficié d’une bourse d’études de l’Etat congolais, qui m’a permis d’aller étudier en République socialiste de l’Ouzbékistan. A l’issue d’un cycle de six ans dans la filière Economie et organisation des entreprises agricoles, j’ai réussi à obtenir le diplôme d’ingénieur agroéconomiste. Revenu au pays au mois d’avril 1990, je me suis retrouvé en situation de diplômé sans emploi. Pendant quelques années, j’ai dispensé des cours à l’Institut de la jeunesse, en qualité d’enseignant vacataire. Au cours de cette période, mon état de santé s’est progressivement dégradé, jusqu’au point de perdre totalement la vue en 1997. Dès lors, je suis entré dans un cycle infernal de souffrances. Toutefois, Dieu m’a fait grâce d’avoir un enfant en 2005. En 2008, j’ai rejoint le groupe de personnes vivant avec handicap (PVH) qui revendiquait l’emploi, après avoir été informé de cette initiative par mon oncle. Nos revendications ont abouti à l’intégration en 2009 de 58 PVH à la Fonction publique dont moi. J’ai commencé à exercer en octobre de cette année au Centre d’insertion et de réinsertion des enfants vulnérables (CIREV), structure du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire.
Après cette intégration, une lueur d’espoir a commencé à renaître en moi. Ce, grâce à un homme de cœur j’ai cité le Président Denis Sassou-N’Guesso. Sa compassion aux personnes handicapées l’a amené à allouer un quota à cette catégorie de citoyens, à chaque campagne de recrutement des personnes à la Fonction publique. Nous sommes aujourd’hui nombreux qui autrefois menions une vie misérable parce que manquant d’emploi, à avoir bénéficié de la commisération du Chef de l’Etat. Si hier, acquérir un patrimoine matériel quelconque, faire un mariage relevaient de l’utopie pour les PVH, tout ceci est devenu réalité grâce à cet homme de cœur qui n’est autre que Denis Sassou-N’Guesso.
Merci papa pour tous ces bienfaits à notre endroit. Nous vous prions de continuer sur cette lancée. Notre vœu est de voir la jeunesse des PVH bénéficier d’une instruction adéquate et d’une formation qualifiante, afin de faciliter et de garantir son autonomie. Papa Denis Sassou-N’Guesso, homme de cœur que vous-êtes, nous voulons que vous puissiez faire de cette jeunesse des PVH, des hommes de valeur, tel que vous l’avez fait pour nous autres, leurs aînés. Ce vœu ne peut se matérialiser qu’à travers la construction d’institutions spécialisées, d’écoles inclusives, des centres de formation professionnelle et des installations sportives dans tous les départements du Congo, à l’image de celles que vous avez construites sur l’ensemble du territoire, à la faveur de la politique de la municipalisation accélérée. La formation devrait prendre en ligne de compte, celle des animateurs de ces différentes structures. Nous pensons que c’est la meilleure manière de faciliter l’autonomie de cette couche vulnérable de la population congolaise.
Papa Denis Sassou-N’Guesso, nous souhaitons que la problématique de la PVH figure en bonne place dans votre projet de société, pour la prochaine élection présidentielle. Notre souhait est que votre oreille soit encore plus attentive, aux cris de cœur des leaders des associations des PVH, aux suggestions et aux avis du Conseil consultatif des PVH, une institution qui a vu le jour grâce à votre volonté. Papa Denis Sassou-N’Guesso, ma situation sociale actuelle est liée à la bonne gestion de la problématique du handicap. Tout en croyant une fois de plus à votre réélection à la magistrature suprême en 2021, je souhaite que pendant votre prochain mandat, vous puissiez élargir votre politique, afin de permettre à un plus grand nombre de citoyens vivant avec handicap, de bénéficier des fruits de celle-ci.
Nous voulons que l’on puisse nous apprendre à pécher et non à recevoir toujours du poisson. Ce statut d’éternel assisté est dégradant et nous relègue au second plan dans la société. Etant homme de cœur, vous le savez mieux que moi. Que Dieu vous bénisse. Qu’il vous accompagne et vous inspire davantage».