Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la réforme de l’Etat, Luc-Joseph Okio, a installé dans leurs fonctions vendredi 2 décembre dernier à Brazzaville: Fred Rychel Guembot, directeur général de la modernisation, et Sagesse Aimé Ondongo, directeur général de l’évaluation des réformes. Ils ont tous deux été nommés le 28 octobre 2022 en Conseil des ministres.

Pour le ministre Okio, le champ d’action de son département ministériel est vaste et varié. Ce qui justifie la création en son sein des deux directions, pour fluidifier le travail et répondre avec promptitude aux différentes sollicitations publiques en vue d’un développement harmonieux du pays.
Peu avant leur installation, le ministre Luc-Joseph Okio a rappelé à l’ensemble des hommes sous sa tutelle que cette double nomination intervient dans le cadre de la continuité du travail engagé, il y a 18 mois. Il a rappelé quelques attributions de son département, pour lesquelles les deux personnalités sont attendus aux résultats.
Le ministre, en outre, a exhorté ses collaborateurs à la mise en place des synergies en vue de la cohésion de l’équipe. Et cela commence par le respect de la hiérarchie. Luc-Joseph Okio a lancé un appel au ressaisissement de chaque agent et cadre. «Chacun, dans le respect irréprochable de la hiérarchie, doit se sentir concerné par l’accomplissement des missions dévolues à ce département, en vue de la réalisation des objectifs du projet de société du Président de la République», a-t-il souligné.
Les deux promus ont remercié le chef de l’Etat et le Premier ministre pour la confiance qu’ils ont voulu placer en eux. Mais aussi le ministre délégué Okio qui les a proposés à ces postes. Ils s’engagent, chacun en ce qui le concerne, à œuvrer à la réforme de l’Etat pour qu’enfin voit le jour, «un Etat fort au service de ses administrés».
Fred Rychel Guembot, nommé directeur général de la modernisation, est un administrateur en chef des SAF de 8e échelon. Sagesse Aimé Ondongo, directeur général de l’évaluation des réformes, est docteur en droit international et enseignant-chercheur à l’Université Marien Ngouabi.

Marcellin MOUZITA