En partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le ministère chargé de la Réforme de l’Etat a tenu mardi 23 novembre dernier, à Brazzaville, sous la houlette de Luc-Joseph Okio, responsable de ce département ministériel, l’atelier de validation de la note de cadrage pour l’actualisation de l’avant-projet du plan stratégique de la réforme de l’Etat. Au menu des travaux, entre autres, l’examen de la note de cadrage, des supports de collecte d’informations (guides d’entretien, matrice des projets de réforme, matrice des indicateurs), etc.
Le ministre Luc-Joseph Okio estime qu’après le premier séminaire interne d’orientation tenu du 18 au 19 juin 2021, qui a défini «de façon rigoureuse, participative et transparente les priorités du ministère…pour la période de juin à décembre 2021 et les cinq prochaines années», ce dernier atelier a permis aux participants d’engager le processus d’actualisation de l’avant-projet du plan stratégique de la réforme de l’Etat. Il s’est agi de la première étape du processus…qui est un cadre programmatique en matière de réforme à l’image de ce que le Gouvernement fait en matière de développement. L’atelier, selon le ministre Okio, s’est déroulé «suivant une approche d’alignement stratégique au projet de société du président Denis Sassou Nguesso ’’ensemble poursuivons la marche vers le développement», dans lequel il place la réforme de l’Etat au cœur de la modernisation de la société.
Cet atelier a jeté aussi les bases nouvelles pour l’élaboration des outils de pilotage, de planification, de suivi-évaluation des actions de réforme. Dans un environnement international marqué par la pandémie de la COVID-19, l’Etat se doit d’«ajuster ses missions et ses structures, afin de maîtriser les incidences de sa politique économique, et sociale, d’améliorer ses performances, pour bénéficier de l’amélioration des performances de l’action publique», a dit le ministre. D’autant qu’il est question que l’administration congolaise repense son infrastructure organisationnelle suivant une approche nouvelle et empreint d’innovation. De la sorte, l’«administration congolaise devra jouer un rôle de plus en plus important en matière de cohésion sociale; veiller à l’égalité des chances entres les citoyens, combattre les inégalités sociales et protéger les plus faibles; promouvoir la participation citoyenne à travers le Gouvernement ouvert, en vue d’améliorer l’offre et l’accès au service publics», a indiqué Luc-Joseph Okio.

Marcellin MOUZITA