L’association Lumières d’Afrique dirigée par Ferréol Gassackys a réussi sa soirée de célébration le 20 avril, malgré la grande pluie qui s’est abattue sur la ville. Ce, après le symposium sur ‘‘le rayonnement de la rumba des indépendances à nos jours’’, qui s’est tenu le 19 avril, dans la partie scientifique de la troisième édition de la ‘‘Rumba jungle’’.
De nombreux groupes et artistes musicaux y ont pris part: les Bantous de la capitale, l’Armée Rouge, Bana Poto-Poto, ainsi que bien d’autres artistes comme Bozi Boziana; Maïka Munan… Cette journée festive a été une réussite malgré la nature qui a voulu imposer sa loi, selon le promoteur, référence faite à la pluie. «Nous nous alignons sur les Etats qui doivent en réalité accompagner cette initiative afin de sauvegarder réellement la rumba congolaise et ne pas perdre cette place reconnue par l’UNESCO»», a-t-il souligné. Dans le même élan, il a sollicité la participation de tous et, en particulier, celle des autorités des deux Congo de travailler en harmonie pour accompagner cette fête congolaise.
Visiblement satisfait de l’organisation et de la réussite de ce festival Aminez Mondh, artiste-compositeur congolais a fait savoir que «la reconnaissance de notre rumba par l’UNESCO est un grand plaisir pour nous les jeunes artistes qui émergent entre les deux rives». Pour promouvoir la rumba, il a suggéré aux artistes de travailler et de faire pression sur les autorités, afin qu’elles puissent les aider en soutenant des initiatives de la trempe de ‘‘Rumba jungle’’.
Alain-Patrick MASSAMBA