Nombre de Congolais se le disent entre eux. En analysant le communiqué annonçant la rupture de l’accord entre le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et l’Unité de santé internationale (USI), un organisme public canadien dépendant du CHUM (Centre hospitalier universitaire de Montréal), ils pensent que le Gouvernement serait à l’origine des difficultés rencontrées par les experts canadiens ayant dirigé le CHU-B ces deux dernières années, contrairement à l’avis de l’intersyndicale de cette structure sanitaire. D’après une source indépendante, ce communiqué sonne comme une autocritique, un aveu. «La forte contraction de l’économie congolaise, caractérisée par une récession de -6% en 2020 et les effets réducteurs de la pandémie de COVID-19 n’ont pas permis au Gouvernement congolais de mobiliser les ressources financières utiles à l’exécution de certaines interventions du mandat d’appui à la gestion du CHU-B», relève, en effet, le communiqué gouvernemental.