Sous le thème «S’informer et agir pour mettre fin aux épidémies», la coalition Plus et le Réseau international de lutte contre le Sida et les hépatites virales ont lancé à Brazzaville le 23 novembre, la première édition de la Semaine internationale du dépistage. A Pointe-Noire, le lancement a eu lieu le 24 novembre au siège du RENAPC, à Mvoumvou, dans le deuxième arrondissement. En présence de Jean-Claude Etoumbakoundou, secrétaire général de la préfecture de Pointe-Noire, Rosalie Ngoma, représentant la directrice départementale de la Santé et de la population, des autorités civiles et militaires de la ville ainsi que de la population cible.

Une semaine durant, du 23 au 29 novembre, les membres du Réseau national des positifs du Congo (RENAPC), les associations membres et partenaires ont organisé des séances de sensibilisation, de dépistages volontaires et gratuits du VIH, des hépatites virales B et C ainsi que d’autres infections transmissibles et du COVID-19, au profit de la population de Pointe-Noire et ses environs.
Jean-Pierre Mahoungou, directeur exécutif du RENAPC, a expliqué: «Cette semaine de dépistage placée sous le thème: ‘’s’informer et agir pour mettre fin aux épidémies’’, nous invite, quelle que soit l’infection, à connaitre notre statut sérologique, qu’il soit négatif ou positif. Il est indispensable de prendre soin de nous et des autres. Ce n’est qu’une fois dépisté que l’on peut accéder au traitement et entrer dans le parcours des soins, en prenant sa santé en main et en participant au contrôle des épidémies. Le dépistage doit être accessible à tous et à toutes, même dans les zones les plus reculées au sein des communautés les plus marginalisées.»
Après cet éclairage, a commencé le dépistage. Un homme, la trentaine révolue, s’est fait volontairement et gratuitement dépisté en premier. Des bavettes et des gels hydro alcooliques ont été distribués à tous les participants. Une visite guidée du siège de RENAPC a clos la cérémonie.
La Semaine internationale de dépistage est financée par la Coalition Plus, l’ONUSIDA et le PNLS.

Equateur Denis NGUIMBI