Le flot de rumeurs dans les réseaux sociaux salissent l’image de l’hôpital Adolphe Sicé et plongent cet établissement dans les fausses informations. Au-delà de toutes ces rumeurs, Lambert Chakirou, directeur général de cette institution a organisé le vendredi 10 décembre dernier une conférence de presse avec les journalistes de la ville de Pointe-Noire. L’échange a eu pour objet principal d’inciter la population de Pointe-Noire à revenir à leur hôpital.

Construit en 1931, l’hôpital Adolphe Sicé est un hôpital public qui reçoit des malades de partout et en qui la population devrait avoir de la confiance en comptant sur le savoir-faire du personnel.
Aujourd’hui les réseaux sociaux devenus un lieu où chacun devient un communicateur ou un journaliste diffusent des fausses informations, font des audio et des vidéos qui sont des fake-news. Ils ont eu de l’impact sur la population qui commence à hésiter à l’hôpital en cas de maladie, même grave.
Au cours de la conférence de presse le directeur général a pu éclaircir les faits tout en réaffirmant que beaucoup d’informations autour de son établissement sont des faussetés.
Il a ainsi cité le cas d’une femme qui aurait prétendument subi une intervention chirurgicale et qui, à l’approche de sa sortie, serait vue proposer une injection de vitamine par un agent qui a fini par reconnaître qu’il voulait, en fait, lui injecter un poison mortel. «Faux, a martelé le directeur général: l’hôpital Adolphe Sicé a de la compétence; ce n’est pas un lieu où on fait du mal aux populations ou aux malades».
Le second cas de rumeur ayant porté un impact négatif est celui de cette femme qui serait allée avouer dans une église qu’elle aurait tué 86 personnes à raison de 300.000 francs CFA par personne à l’hôpital A. Sicé. Pour le directeur général c’est inhumain de réaliser une telle action car, si c’était le cas, cette personne devrait être dénoncée et montrer le lieu où se situe l’église où elle est allée se confesser.
«Nous avons mené des enquêtes de notre côté mais jusqu’à présent on n’a encore rien trouvé. Et nous disons que tout ça, ce sont des rumeurs!».
Pour éclairer la population le directeur général a répondu aux questions qui lui ont été posées. Mais il a aussi fait comprendre que l’hôpital Adolphe Sicé est un lieu qui a pour objectif de soigner, d’aider, d’accompagner la population en vue d’avoir une bonne santé et non un lieu de torture. L’hôpital Adolphe Sicé ne figure pas dans toutes les informations que véhiculent les rumeurs qui circulent dans les réseaux sociaux.
Il a invité la population de Pointe-Noire à retrouver le chemin de son hôpital car il est là pour les populations et non contre elles.

Madocie Déogratias MONGO