Le Commandement de la sécurité civile a procédé le 4 juillet, à Brazzaville, à la publication des activités opérationnelles réalisées par ses services en 2023. C’est par la voix du colonel-major Serge Pépin Itoua-Poto, commandant en second, commandant de la mobilisation et des opérations, que cela a été fait. En présence du commandant de la Sécurité civile, le général Albert Ngoto, du commandement et du personnel de cette institution.
Les services, énonce le rapport, ont enregistré 17.026 interventions l’an dernier, un chiffre en nette augmentation par rapport à celui de l’année écoulée. Tenant compte des données, sur 16034 cas enregistrés, 15779 ont concerné les assistances à personne et 255 les secours à victimes.
Il convient de préciser que ce chiffre inclut 14076 cas, soit 95%, constatés aux examens d’Etat et concours, session 2023, où les candidats, superviseurs et agents de l’ordre ont été pris en charge, parmi lesquels 38 évacuations sanitaires vers les centres hospitaliers, pour une prise en charge plus approfondie.
Par rapport à l’année 2022 où 11098 personnes avaient été enregistrées, il a été constaté une hausse de 2978, soit une augmentation de 21,15%. Cela se justifie par le fait que, neuf nouvelles autres localités où la Sécurité civile n’est pas implantée ont été prises en compte en 2023, à savoir: Ewo, Makoua, Mossendjo, Ile Mbamou, Mpouya, Gamboma, Kindamba, Loudima et Ngabé.
Les feux d’habitation demeurent le plus dominant des phénomènes d’incendies. Ce qui indique que, la sensibilisation sur les risques domestiques reste d’actualité dans le cadre de la prévention. Quant aux accidents de circulation, ils ont causé 234 victimes: 105 blessés légers, 59 graves, 46 décès, 17 fracturés er 4 brûlés. Pour ce qui est des risques technologiques, il faut relever que la gestion du gaz étant une activité technologique, nécessite d’être règlementée au Congo, notamment pour ce qui est de son stockage et son transport, dans le souci de protéger des personnes et l’environnement.
Sur la comparaison des interventions par année, il est constaté un écart de 2618 interventions entre 2022 et 2023, soit une augmentation de 15%. On peut ainsi se rendre compte que l’augmentation annuelle régulière des interventions est liée principalement à la campagne des examens et concours organisée avec l’appui des ministères des Enseignements général et technique, de plus en plus marquée par la couverture sanitaire de nombreuses localités où la Sécurité civile n’est pas implantée.
Les autres activités réalisées sont notamment la participation régulière à l’Unité de police constituée (U.P.C.). Chaque année, dans le cadre de la mission multinationale intégrée pour la stabilisation en République Centrafricaine, un médecin et deux infirmiers du commandement de la Sécurité civile ont fait partie de l’antenne médicale de l’U.P.C. du Congo. A cela, il faut ajouter la gestion de l’antenne médicale implantée à l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville, pour la prise en charge des personnes en détresse, présentes sur la plateforme aéroportuaire et la couverture sanitaire. Et le dimanche matin, des activités sportives sur le littoral fluvial (corniche) à Brazzaville; au complexe sportif du stade de la Concorde à Kintélé et sur le front de mer de la côte sauvage à Pointe-Noire.
Par rapport à l’année 2022 où 11098 personnes avaient été enregistrées, il a été constaté une hausse de 2978, soit une augmentation de 21,15%. Cela se justifie par le fait que neuf autres localités où la Sécurité civile n’est pas implantée ont été prises en compte en 2023. A titre d’exemple, 1427 en 2017; 7545 en 2013; 9974 en 2019; 13891 en 2020; 12239 en 2021; 14408 en 2022 et 15779 en 2023.
EUDOXISE