C’est sur ce thème que l’humanité entière a commémoré le 1er mars, la Journée mondiale de la protection civile. Avec comme objectif principal, de contribuer au développement par les Etats de systèmes propres à assurer la protection et l’assistance aux populations, ainsi qu’à sauvegarder les biens et l’environnement face aux catastrophes naturelles et dues à l’homme.

A Brazzaville, le Commandement de la Sécurité civile a organisé à son siège, une causerie-débat autour de deux thèmes: ’’Les technologies innovantes’’ et ’’L’intelligence artificielle (IA) pour améliorer les prestations de la Sécurité civile’’. C’est l’expert et conseiller du ministre des Postes et Télécommunications, Eric Armel Ndoumba, qui a exposé sur les deux sous-thèmes. A propos de l’IA et des données pour améliorer notamment le système d’alerte dans la gestion des risques et catastrophes, il a fait savoir qu’elles proviennent de plusieurs sources comme les capteurs, les caméras qui également sont témoins des évènements en permanence. Elles peuvent être analysées par l’IA pour améliorer les techniques de lutte contre les incendies et fournir les informations, mais aussi, les recommandations en temps réel.
Dans le même ordre d’idée, a-t-il souligné, la grande diversité d’outils relatifs à ces technologies offre une accessibilité à tous, chacun selon ses capacités. Les drones, les satellites, les robots et véhicules autonomes, la technologie 3D, les systèmes d’information géographique, l’Internet des personnes et des objets sont autant d’outils que les acteurs de la protection civile peuvent exploiter pour prédire, prévenir, se préparer, riposter ou reconstruire.
L’IA, a-t-il précisé, peut aider à prendre des décisions plus éclairées et améliorer l’efficacité de la lutte contre l’incendie. Tout cela, a-t-il poursuivi, ’’c’est juste la donnée et les algorithmes derrière. Les systèmes d’IA peuvent anticiper les risques d’incendies en analysant les tendances et les autres anomalies des données collectées à partir des capteurs et des systèmes de surveillance’’.
Après l’échange entre l’expert et l’assistance, le général Albert Ngoto, commandant de la Sécurité civile, a souligné qu’une démarche sera engagée dans ce sens pour moderniser leur site: ’’Nous avons capté l’information, à savoir qu’il existe un Centre africain en intelligence artificielle. Nous ferons la demande pour ceux des nôtres qui sont les plus avisés sur ces questions, parce que ce n’est plus l’affaire de tout le monde, ce sont quelques initiés qui pourront recevoir ce genre de formation afin que nous arrivons à créer une sorte de cercle des sapeurs-pompiers à former dans ce domaine pointu’’, a-t-il conclu.

G.S.D.S