Décidément, la société E2C n’a pas de chance. Alors qu’elle est incapable de remplir sa mission (produire et distribuer l’électricité nécessaire au pays) en dépit des investissements de l’Etat, elle fait face à une série de sabotages de ses installations. Après les poste-transformateurs et un pylône à Makabandilou, des malfrats ont attaqué un autre pylône à Tselampo en y soustrayant des cornières ; il s’est effondré, entraînant dans sa chute deux autres pylônes sur la trajectoire des lignes HT. Au-delà de l’émoi suscité par cet acte de sabotage, les habitants et les entreprises de Brazzaville doivent aujourd’hui faire face à une couverture pour le moins chaotique de leurs besoins en électricité. Tous en accusent E2C.