Des présumés trafiquants de produits de faune, six hommes au total, seront fixés sur leur sort le 7 octobre 2020, à la Cour d’appel de Ouesso. Ils avaient été interpellés le 27 février 2019 à Impfondo, dans le Département de la Likouala, pour s’être livrés à des actes de criminalité faunique. L’un d’eux avait été arrêté pour détention d’une peau de panthère et les cinq autres pour délit de détention et circulation illégales de 10 morceaux d’ivoire et d’un sac d’écailles de pangolin géant. Ils sont également poursuivis pour importation de ces produits et soupçon d’abattage d’espèces animales intégralement protégées.
Les prévenus seraient membres d’un réseau de présumés trafiquants de produits de faune dans lequel on trouve des Centrafricains, des R.D. Congolais et des Congolais de Brazzaville.
En première instance à Impfondo, ils avaient écopé des peines exemplaires. Quatre des six trafiquants étaient condamnés le 25 juillet 2019, à 18 mois d’emprisonnement ferme, assortis de 500.000 de F.CFA d’amende et de 500.000 F.CFA des dommages et intérêts chacun. La sentence avait fait l’objet d’un appel devant la Cour d’Appel de Ouesso. Celle-ci prononcera son verdict ce 07 octobre 2020, après l’audience des plaidoiries et réquisitions qui a eu lieu le 22 juillet dernier à la Cour d’appel de Ouesso.
Les présumés trafiquants avaient été arrêtés grâce au travail courageux des agents de la direction départementale de l’Economie forestière de la Likouala et des éléments de la Gendarmerie nationale avec l’aide du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (PALF).
Quiconque importe, exporte, commercialise ou fait transiter sur le territoire national des espèces animales protégées ou leurs trophées en violation de la loi 37-2008 de novembre 2008 ou des Conventions internationales en vigueur au Congo est passible d’une lourde peine d’emprisonnement (cinq ans maximum) assortie d’une forte amende. V.M.