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Vie associative : Le Conseil international de la langue française, un outil d’unité

Vie associative : Le Conseil international de la langue française, un outil d’unité

Créé en 1968 à Paris, en France, le Conseil international de la langue française (CILF) est une association non gouvernementale reconnue d’utilité publique par le décret du 20 décembre 1972. Il a pour mission ‘’d’enrichir la langue française et de favoriser son rayonnement’’.
Partant du constat que la langue française, une langue universelle ‘’n’appartenant pas seulement à la France’’, évolue de manière différente suivant les pays où elle est parlée, le CILF s’est donné comme but de ‘’maintenir son unité et sa cohésion interne en tant qu’instrument de travail, de culture et de communication’’.
Son activité consiste à produire différentes ressources linguistiques à destination des pays francophones et à entretenir des relations avec les autres langues. Il publie des dictionnaires spécialisés multilingues, gère une base de terminologie et une banque de données orthographiques et grammaticales interactive, accessible par le service en ligne Orthonet.
Le Conseil publie également des ouvrages de formation pour les francophones et participe à des travaux sur les traditions orales et le dialogue des langues et des cultures. Il procède par ailleurs à la publication des revues comme: ‘’La Banque des mots’’ et ‘’Le Français moderne’’. Il est présidé par Hubert Joly et André Goosse en est le président d’honneur. Au nombre de ses conseillers, on compte Henriette Walter, Jacqueline Picoche, André Jaumotte, etc. L’universitaire, écrivain et homme politique congolais, Jean-Pierre Makouta-Mboukou, décédé en 2012, en France, en fut membre il y a quelques années tout comme il fut membre de la Biennale.
Pour rappel, deux Congolais furent primés par cet organisme à l’issue d’un concours dénommé ‘’Jeune reporter’’ qu’il organisa au milieu des années 80, en partenariat avec le mensuel africain d’informations sportives ‘’Jeux D’Afrique’’ qui paraissait à Paris, en France. Et dont le directeur de la publication était le Sénégalais Ibrahim Soumaré et le rédacteur en chef, le Français Yves Pinaud. Ce concours était ouvert à tous les reporters amateurs âgés de moins de 21 ans. Ils devraient rédiger un article sur une activité sportive à laquelle ils avaient pris part. Le meilleur article devait être publié dans ‘’Jeux D’Afrique’’ et son auteur recevoir un prix de 500 Francs français offert par le Conseil international de la langue française. La chance avait donc souri, entre autres, à deux jeunes Congolais: Patrick Nguié, primé doublement en 1980 (grâce à deux de ses articles) et à Alain-Patrick Massamba, distingué en juillet 1981.

Alain-Patrick MASSAMBA

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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