Président de l’Association éponyme «Les Amis de Michel Bongho Nouarra», l’homme entend développer la culture de l’entreprenariat à travers son association apolitique. Il entend permettre aux Congolais d’accomplir leur destin, en venant en aide à la jeunesse et en portant des projets à caractère socio-culturel.

Pour Michel Bongho Nouarra, cette ambition n’est pas une vocation, mais plutôt un parcours de vie qui lui a été inculqué par ses parents: «venir au secours des autres, se donner pour les causes des autres», recommandaient-ils.
«J’ai créé cette association pour servir la communauté dans laquelle je vis. Ce désir m’a toujours habité. Cela a pris forme avec cette association. L’ambition est de se focaliser sur la formation en donnant aux jeunes la capacité et les outils de pouvoir se prendre en charge», a-t-il indiqué.
En cette période de coronavirus, «on a été obligé de recadrer notre action sur la prévention de la maladie. D’où la campagne de vaccination organisée à l’endroit des vendeuses et vendeurs des marchés de Ouenzé et Poto-Poto. Toutes les preuves ont été données que la maladie existe. Dieu merci, le Congo est relativement épargné par rapport à d’autres pays. On a perdu des compatriotes. Le seul moyen de l’attaquer, c’est la vaccination. C’est le prix de la liberté», a déclaré Michel Bongho Nouarra, diplômé en gestion d’entreprise, option finances.
Tout en centrant son action sur la vie associative, Michel Bongho Nouarra n’entend pas se lancer en politique comme son père, feu Maurice Stéphane Bongho Nouarra. «Ce qui m’intéresse, c’est l’épanouissement de mes compatriotes à travers les actions que nous comptons mener. Je ne veux pas faire de la politique de fiction. Je veux me concentrer sur le présent. On verra par la suite. Je ne ferme pas la porte, mais pour le moment, ce n’est pas le sujet», a-t-il affirmé.
Dernière son association, a-t-il assuré, «il n’y a personne. Il se cache juste une ambition et un rêve. Celui de mettre en place les projets». Face à la jeunesse congolaise désœuvrée et abandonnée, il garde espoir: «Je crois que la situation est simplement conjoncturelle», soutient-il.

KAUD