L’assemblée générale du Racing club de Brazzaville (RCB) a renouvelé sa confiance à son co-fondateur, Mohamed Dembelé, comme président général. Il a promis de donner encore le meilleur de lui-même en vue de faire conquérir à l’équipe l’auréole des «grands », après son maintien en Ligue 1 nationale de football. Dirigeants, sympathisants, supporters et joueurs du RCB s’étaient donné rendez-vous dimanche 11 octobre 2020 dans la salle Louis Badila de La Semaine Africaine. Au cours de cette Assemblée, Hervé Ohuia Mayéla, l’autre co-fondateur du club, a fait le bilan de la saison 2019-2020, celle de la première année de l’équipe dans la cour des grands. Un essai concluant, selon lui, puisque RCB a non seulement réussi le pari de se maintenir à la fin du championnat national direct, mais surtout de titiller les grans clubs du pays, comme Diables-Noirs, CARA, Patronage Sainte-Anne, etc. «Coup d’essai, coup de maître», a-t-il conclu. Il est vrai que l’équipe a tiré la langue lors de la phase retour qui a été écourtée en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19.
Pour sa deuxième année parmi l’élite nationale, le RCB veut s’y installer définitivement. Ainsi va commencer, quand les compétitions seront relancées, une nouvelle aventure. Sera-t-il prêt à relever cet autre défi où bien des formations se sont piteusement cassées les dents avant de retomber en division inférieure ?
Mohamed Dembelé a demandé aux dirigeants, supporters et joueurs d’honorer leurs engagements en contribuant de diverses manières à la vie du club et à l’atteinte des objectifs fixés. De même il appelle ceux qui veulent aider la jeune équipe à se joindre à lui et à l’ensemble de l’équipe dirigeante mise en place au terme de l’Assemblée.
RCB a été fondé en août 2008 à Poto-Poto. L’équipe a commencé par participer au championnat départemental de 3e division et accède un an après à la 2e division. En 2010, elle monte en 1ère division, et est promu en division nationale d’élite en 2019. Une progression normale.
La politique des dirigeants de ce club est d’encourager les jeunes qui émergent à faire mieux. Une ombre au tableau: ce club, comme d’autres, manque cruellement d’un stade d’entraînement digne de ce nom. Ce qui le pousse à squatter par intermittence celui d’Etoile du Congo, aux ‘’Cent Fils’’, à Mpila.

Guy-Saturnin MAHOUNGOU