Le Comité de gestion de crise en vue de la réhabilitation de l’Union des forces démocratiques (UFD), reconnu au ministère de l’Intérieur, a organisé le 30 janvier dernier, sous la direction de son président Jean Samba un point de presse relatif à sa participation à la campagne du candidat Denis Sassou-Nguesso.

Bien que dissoute et fondue dans le PCT le 24 octobre 2019 par le bureau politique, réuni en session extraordinaire, l’UFD entend jouer sa partition dans la campagne du candidat Denis Sassou-Nguesso. C’est ce qu’a déclaré le président du Comité de gestion de crise qui s’est constitué au lendemain de la dissolution de l’UFD.
Son président, Jean Samba, a écarté l’idée selon laquelle ce parti se serait posé en adversaire irréductible du PCT. «Cela, bien entendu, n’est que fausseté, vile calomnie et volonté avérée de nuire», a-t-il dit.
Pour ce Comité de gestion de crise, l’opération de fusion par absorption de l’UFD par le PCT a été une «faute stratégique lourde de conséquences. Les tenants du courant liquidateur, en ne s’entourant pas de la précaution de convoquer un congrès extraordinaire ayant pu assurer le consensus sur la question de la dissolution de l’UFD, ont de ce fait ouvert une boîte de Pandore d’où se sont échappés des maux tels que: naissance d’une contestation ouverte ou sourde à cette décision unilatérale; repli identitaire des anciens militants dépossédés de leur cher parti; sentiment d’abandon et de dignité bafouée; frustration; désintéressement vis-à-vis de la chose publique; refus d’intégrer toute autre formation politique que celle dont on les a spoliés», précise le Comité dans sa déclaration rendue publique».
Par cette fusion, «les militants de l’UFD sont devenus des zombis, des morts-vivants, des personnes sans repères et sans âme parce que devenus orphelins de leur parti…Les tenants du courant liquidateur ont conçu le projet diabolique de faire de faire disparaître à tout jamais, délibérément et volontairement, la mémoire du patriarche David Charles Ganao. C’est pourquoi, les anciens militants de l’UFD crient que le grand Charles est mort pour la deuxième fois.»
C’est pourquoi, «le Comité estime être de son devoir de rassembler ces brebis perdues afin que celles-ci soient prêtes à répondre à l’appel du président de la majorité présidentielle pour les échéances prochaines. «Seul encore le président de la majorité présidentielle peut rancher le nœud gordien en réhabilitant l’UFD qui retrouvera ainsi sa place au sein de sa famille, la majorité présidentielle, puis de participer avec les autres forces favorables au président de la République, à la campagne du candidat de la majorité présidentielle», ont fait savoir les membres de ce Comité.

Cyr Armel YABBAT-NGO