Coup de tonnerre dimanche 25 octobre dernier lors de l’Assemblée générale élective de la Confédération africaine de volley-ball (CAVB). Président depuis 19 ans, l’Egyptien Amr Elwani a été battu par la Marocaine Bouchra Hajij. Le Congolais Jean-Claude Mopita a, quant à lui, perdu la vice-présidence.
Amr Elwani n’exercera pas un cinquième mandat à la tête de la CAVB comme il l’envisageait. Il était en poste depuis 2001. Il a perdu la confiance des présidents des différentes fédérations africaines qui se sont tournés vers Bouchra Hajij (42 voix contre 12 pour Elwani), pour les quatre prochaines années.
La Marocaine, présidente de la fédération de son pays depuis 2014, devient la première femme présidente de la Confédération et, ipso facto, vice-présidente de la Fédération internationale de la discipline. Ancienne volleyeuse, elle est la première femme à diriger une fédération de sport collectif au Maroc et était déjà en 2016 la première Africaine à intégrer le Bureau de la FIVB. A cela s’ajoute son statut de membre de la commission de la Culture et du Patrimoine olympique du CIO.
Dans son programme de campagne, Bouchra Hajij a promis de réhausser le niveau du volley-ball sur le continent. Au sein du nouveau bureau de la CAVB, le Libyen Adnan Bakbak, le Capverdien Antonio Rodrigues, le Burkinabé Casimir Sawadogo et le Tchadien Idriss Adiker Donkony sont vice-présidents. Ce dernier avait d’ailleurs été candidat malheureux à la présidence en 2015. Il succède au Congolais Jean-Claude Mopita qu’il a battu par 36 voix contre 12.
Par ailleurs, le Nigérian Gumel Habu, l’Ivoirien Kone Sanga et le Botswanais Daniel Molaodi sont élus au Comité exécutif de la FIVB (Fédération internationale de volley-ball). Enfin, Agnès Kakoma de Zambie et Mpho Palime du Lesotho représentent la gent féminine dans le bureau.

Dimitri MACK