Président de la ligue départementale de volleyball, ancien international d’Inter club, président de la commission médicale de la Fédération congolaise de volleyball, le médecin-colonel Landry Matsimi Makita vient d’être nommé team-manager de l’équipe nationale de volleyball hommes et dames. Comment entend-t-il mener cette tâche? Quelles sont ses ambitions? Les réponses dans l’interview que nous a accordée le nouveau nommé.
*Vous venez d’être nommé team-manager de l’équipe nationale de volleyball. Comment vous avez accueilli cette nomination?
**C’est une nomination que j’ai appelée de tous mes vœux, entendu que moi-même je suis un international de volleyball. Maintenant que j’ai pris ma retraite, j’ai pensé que je pouvais être utile à l’équipe nationale. Président de la commission médicale de la Fédération congolaise de volleyball, cette fonction m’avait emmené à effectuer beaucoup de voyages avec les Diables-rouges. Cela me permettait de voir les manquements qu’il y avait au niveau de notre équipe nationale. J’avais appelé de tous mes vœux que je puisse jouer un rôle afin que les choses changent. Dieu aidant, le président de la Fédération congolaise de volleyball m’a nommé team-manager de l’équipe nationale des Diables rouges volleyball dans les deux versions. C’est une grosse responsabilité que j’assume avec plaisir; faire ce que je peux pour changer ne fût-ce que les fondamentaux.

*Vous êtes à Pointe-Noire, comment entendez-vous mener vos activités quand tout se décide à Brazzaville?
**Aujourd’hui, avec l’évolution de la science et de la technologie, le monde est devenu un. Je vous informe que je participe déjà à des réunions et conférences en vidéo-conférence avec les partenaires, sans me déplacer. Quand ma présence physique s’avère obligatoire, Brazzaville est à 40 minutes de Pointe-Noire. D’ailleurs, sous peu, je vais m’y rendre pour une réunion avec le staff technique désigné pour commencer la préparation des Diables-Rouges à la CAN de volleyball messieurs qui se jouera en août 2023 au Caire, en Egypte.

*Justement, comment préparez-vous cette compétition majeure?
**L’année dernière, nous avons organisé le championnat national. Il nous a permis d’avoir une présélection. En juin 2023, nous aurons le championnat national qui va se dérouler ici à Pointe-Noire. Cela nous permettra d’avoir une équipe nationale digne de ce nom. Au mois de mai début juin, nous allons enregistrer l’arrivée des professionnels qui auront terminé leur saison sportive. Suivant le chronogramme des entraîneurs, et en fonction des moyens qui seront mis à notre disposition, nous irons à Kinshasa, au Cameroun, la meilleure nation du volleyball en Afrique noire. Nous allons boucler cette série de préparations en Algérie, avant d’aller en Egypte pour la phase finale. Notre objectif est d’atteindre la finale, parce qu’elle donne droit à prendre part à la Coupe du monde et, éventuellement, aux Jeux olympiques à Paris, en 2024. J’en appelle aux mécènes du sport, aux donateurs particuliers, aux grandes sociétés de nous venir en aide, afin que le pays soit levé au firmament.

Propos recueillis par
Equateur Denis NGUIMBI