A l’occasion du 200e anniversaire de la naissance du célèbre écrivain Fiodor Mikhailovitch Dostoïevski, le vendredi le 17 décembre 2021, la Maison russe de Brazzaville a servi de cadre à la représentation de la pièce de théâtre «Le rêve d’un homme ridicule» de l’auteur russe précité, jouée par le Théâtre des arts libres. Dans une mise en scène signée Jean-Marie Diatsonama.
Dans son one man show d’un peu plus d’une heure et sous le regard admiratif de Mme Maria Maria Fakhrutdinova, la directrice de la Maison russe, Boris Florian Mikala a tenu le public en haleine. En jouant avec maestria la pièce de Fiodor Mikhailovitch Dostoïevski. Celle-ci parle d’un homme désabusé et devenu indifférent à la vie, qui décide soudainement de se suicider. Sur le chemin qui le mène à son appartement, il rencontre une petite fille en détresse qui le supplie de venir aider sa mère mourante, mais il y renonce et chasse la petite fille. De retour chez lui tandis qu’il est prêt à mourir, il est rattrapé par la culpabilité de ne pas avoir apporté son aide à la petite fille. Cette culpabilité le trouble et, au lieu de se suicider comme il le prévoyait, il s’endort et fait un rêve. Dans son rêve, il rencontre une créature qui, après un voyage dans l’espace, le mène sur une planète, peuplé d’hommes bons menant une vie harmonieuse. Mais à leur contact, il introduira dans leur société la science et les notions de la vérité qui vont mener à leur perte. À son réveil, en effet, il s’aperçoit qu’il a corrompu tout ce monde utopique par la haine, la discorde et le désespoir.
«Quand je l’ai lu, c’est un texte qui m’a beaucoup touché. Je parcours vraiment la littérature, je lis beaucoup, mais, sans flatterie, quand je lis les auteurs russes, je trouve que c’est du costaud», a commenté Jean-Marie Diatsonama, après le spectacle.
Pour la petite histoire, Fiodor Mikhailovitch Dostoïevski a vu le jour à Moscou, en 1821. Il a rendu l’âme à Saint-Pétersbourg, en 1881, et est considéré comme l’un des plus grands romanciers russes.

V.C.Y.