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28e JOURNEE INTERNATIONALE DE L’ECRIVAIN AFRICAIN : Henri Djombo et ses derniers romans à l’honneur

28e JOURNEE INTERNATIONALE DE L’ECRIVAIN AFRICAIN : Henri Djombo et ses derniers romans à l’honneur

Sous le patronage de Bruno Jean Richard Itoua, ministre de l’Enseignement supérieur, il a été célébré samedi 7 novembre dernier à Brazzaville, la 28e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain. Cette édition a été consacrée au romancier et dramaturge congolais Henri Djombo. Ses deux derniers romans: «L’avenir est dans ma tête» (266 pages, paru en 2019); «On arrivera toujours quelque part» (179 pages, paru en 2020), ont été présentés et dédicacés à cette occasion. Plusieurs personnalités venues du Bénin, de France, du Sénégal, de la RDC, etc. ont pris part à cet événement. Entre autres, Guillaume Pépin, ministre d’Etat RD congolais, en charge de la Coopération internationale et de la francophonie, et Chris Mburu, Coordonnateur résident du système des Nations Unies au Congo. Ont également participé à l’activité, plusieurs membres du Gouvernement, des universitaires et des férus de la littérature. L’écrivain a été distingué d’un certificat et d’un trophée pour l’ensemble de son œuvre estimée à une douzaine de livres.
A travers trois panels, les participants ont été amenés à mieux connaître l’auteur et ses écrits.
Le premier panel, constitué essentiellement des ministres, a été l’occasion, pour les membres du Gouvernement, d’encenser leur collègue écrivain, tout en définissant son écriture. Pour Anatole Collinet Makosso, si à travers ses écrits, Henri Djombo édifie et inspire la jeunesse, l’écriture doit être, avant tout, une discipline, un instrument efficace pour construire une Nation.
Le ministre d’Etat de la RDC s’interroge: comment un homme si chargé comme le ministre Djombo fait-il pour trouver du temps à l’écriture? Il a estimé que c’est fort probable que ce soit par passion qu’il le fait.
Destinée Hermella Doukaga, pour sa part, pense que l’écriture est un exercice noble, mais difficile, dans la mesure où on a certes accès à l’intimité des autres, mais, surtout parce que c’est un acte de bravoure, de courage qu’on n’assume pas n’importe quand et n’importe comment.
Et Léon Juste Ibombo, de son côté, d’inviter la jeunesse à suivre l’exemple de l’écrivain Henri Djombo.
Dans les deux derniers panels, les conférenciers, les Prs Patient Bokiba, Mukala Kadima-Nzuji, Omer Massoumou; le Docteur Itoua, etc. ont surtout mis en relief ses deux derniers romans.
Tous ont été unanimes à dire que Henri Djombo est un humaniste, en ce sens que le fondement moral de l’homme est essentiel dans ses écrits.
A l’en croire, l’homme est au centre de tout.
Par ailleurs, le Pr Kadima-Nzuji a indiqué qu’en parcourant ses romans, on a le sentiment que l’écrivain Djombo engage un combat permanent avec l’écriture, les mots, les personnages et l’environnement qu’il essaie de comprendre et de décrire.
Parlant de «L’avenir est dans ma tête», le doyen de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (FLASH) estime que ce roman qui commence et se termine par «l’avenir est dans ma tête», situe le lecteur dans l’enjeu de la fiction narrative. Une fiction qui repose sur une conception de la culture et de la transmission. Comme si chaque sujet participant à la culture jouait sa partition et passait le témoin.
Enfin, le docteur Itoua, qui a fait la lecture du roman «On arrivera toujours quelque part», a édifié l’auditoire sur le fait que Henri Djombo critique avec une certaine intelligence les travers de la société congolaise.
Clôturant l’événement, Bruno J. R. Itoua a indiqué que la Journée de l’écrivain africain, instituée le 7 novembre 1992, sera intégrée dans l’agenda officiel de la République du Congo.

Marcellin MOUZITA M.

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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