Dans le cadre de la mise en œuvre du 5e recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), les agents recenseurs répartis dans tous les arrondissements et districts du pays ont renforcé leur savoir-faire et garantir leur savoir-être le 4 avril 2023. C’était au cours du lancement de leur formation par Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la statistique et de l’Intégration régionale.

Pour la ministre, le comptage physique de chacun est l’étape la plus cruciale du RGPH, puisqu’elle forme la base de l’estimation attendue de l’effectif de la population. La bonne exécution du dénombrement principal est capitale pour le succès du RGPH. Elle repose essentiellement sur la qualité du personnel de terrain, notamment les agents recenseurs menés à réaliser ce comptage physique. Dans le cadre de ce dénombrement principal, a-t-elle indiqué, l’agent recenseur est le responsable de la collecte des données dans la zone de dénombrement où il est affecté. Il est chargé notamment de participer à la sensibilisation des populations, réaliser l’énumération des ménages et recueillir les informations auprès des ménages.
Mme Ingrid Ebouka-Babackas a rappelé que le Gouvernement a déjà eu à réaliser précédemment quatre recensements: 1974, 1984, 1996 et 2007. En 2017, il s’était de nouveau engagé dans une nouvelle opération malheureusement avortée du fait de contraintes financières particulièrement insurmontables au regard du budget à mobiliser. Deux années plus tard, en application du décret n°2019-130 du 17 mai 2019, portant organisation du RGPH-5, le Gouvernement repart de l’avant malgré la pandémie qui s’est invitée comme un frein en 2020 et 2021, pour franchir avec succès les trois étapes préalables au dénombrement principal: les activités préparatoires, la phase pilote (cartographie et dénombrement pilotes) et la cartographie censitaire.
De son côté, le représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Victor Ratoko, a souligné que la qualité des données d’un recensement est fortement tributaire de la qualité du travail des agents recenseurs. La qualité du travail des agents dépend, quant à elle, de la qualité de leur formation. Après la formation des superviseurs qui s’est déroulée sur le plan théorique que pratique, le représentant reste confiant que ces agents seront bien outillés à leur tour pour une opération de collecte réussie.
Le représentant résident de la Banque mondiale par intérim, Francis Tasha Venayen, a déclaré que le RGPH-5 est une opération stratégique qui vient combler un gap criard en données statistiques essentielles pour la planification d’un développement durable au Congo. Les résultats du dénombrement, a-t-il dit, permettront au Gouvernement, aux acteurs économiques et partenaires au développement de connaître l’effectif de la population, sa répartition à travers le territoire national.
A noter que la formation a été organisée avec l’appui technique de l’UNFPA et financière de la banque mondiale. Le programme de formation avait prévu des séances théoriques et pratiques sur support papier et sur tablette

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA