La Commission Economie, finances et contrôle de l’action budgétaire de l’Assemblée nationale a tenu mercredi 5 avril 2023, au siège de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) à Brazzaville, une rencontre avec des responsables d’administrations publiques. Direction générale du budget; direction générale des impôts et des domaines; transports terrestres et autres ont été conviées à évaluer la mise en œuvre de la loi de finances 2023. Cette loi préconise la dématérialisation des services publics, en utilisant le numérique avec l’outil informatique, afin de sécuriser les recettes de l’Etat et maximiser la contribution au budget de l’Etat.

La réunion a été conduite par Maurice Mavoungou, président de la Commission Economie, finances et contrôle de l’action budgétaire, en présence de Louis Marc Sakala, directeur général de l’ARPCE.

Maurice Mavoungou
Maurice Mavoungou

Les conclusions de la rencontre ont fait ressortir qu’en dépit des difficultés, parfois d’ordre financier, les services publics sont engagés dans l’application des dispositions de cette nouvelle loi de finances pour que les administrations apportent les résultats attendus par le législateur. Le président de la Commission a rappelé que la loi, qui court depuis le 1er janvier, comporte des avancées technologiques. «Il y a des applications qui donnent satisfaction, notamment le hub numérique, le timbre électronique. Nous sommes dans une nouvelle phase pour étendre toutes ces applications à d’autres secteurs».
«La volonté exprimée par la Commission Economie et finances, c’est d’éviter l’utilisation des espèces et les payements par chèque. Que tout ceci soit dématérialisé au profit du trésor public. Sur les garanties de ce système, l’ARPCE est un outil technique de la République qui est appelé à rendre service à la République, chaque fois en cas de besoin».
A son tour, Louis Marc Sakala, directeur général de l’ARPCE, s’est réjoui du travail abattu: «A trois mois, nous sommes dans la phase où nous mettons en place tout ce qui a été demandé. Nous désignons le nouveau système qui va être mis en place. Nous sommes en train de corriger les erreurs du précèdent système. Je suis pour ma part satisfait de l’évolution du travail bien que les mois à venir, c’est-à-dire le trimestre qui commence, va être celui le plus crucial pour aller vers le concret pour sortir de la phase d’études et aller dans une phase de mise en place du système».
Les différents projets évoqués, il y a celui de la mise place de la facture normalisée, l’évolution du projet timbre électronique, l’évolution des projets précédemment mis en place comme celui du hub numérique. « A notre niveau, nous pouvons garantir que nous ferons tout, ce qui est de notre pouvoir, pour que l’ensemble de ces projets arrive à son aboutissement», a rassuré Louis Mars Sakala.

Philippe BANZ