Ouvrons nos portes au recensement», tel a été l’invite de Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, face aux corps diplomatiques, administrateurs-maires d’arrondissement et aux responsables des confessions religieuses. C’était le 6 avril 2023.
Le Gouvernement organise du 25 avril au 24 mai 2023, le 5e recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), l’Institut national de la statistique (INS) va procéder au comptage physique de la population.
«Toute personne vivant sur le territoire congolais doit être comptée: les Congolais y compris les populations autochtones, les étrangers, les enfants, les femmes, les jeunes, les sans-emplois, toutes les catégories formant notre société. Ce recensement est gratuit. Il n’a qu’un seul objectif, celui de mieux planifier notre avenir commun dans tous les domaines de la vie sociale et économique», a indiqué Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.
Ce recensement, a ajouté la ministre, va donc permettre au Congo de disposer des données fiables sur l’effectif globale de sa population, ses caractéristiques sociales démographiques et géographiques afin de garantir le succès de la plus grande enquête statistique du Congo. «L’hospitalité légendaire de chacun d’entre nous est sollicitée, le sens élevé de responsabilité de chacun d’entre nous est attendu. Il faut ouvrir grandement les portes de nos ménages et répondre avec sincérité aux agents recenseurs qui réaliseront dans un respect mutuel cette importante opération de comptage», a-t-elle souligné.
Germain Loubota, l’un des leaders des confessions religieuse, a déclaré: «Nous avons été conviés par la ministre du Plan pour sensibiliser la population sur l’intérêt de ce recensement, mais aussi sur son déroulement qui va se passer sur une période d’un mois. La population doit être accueillante aux agents recenseurs qui vont arriver chez eux. En tant que responsables des confessions religieuses nous allons relayer cette information pour la bonne réussite de cette opération».
Pour l’ambassadeur du Gabon au Congo, Réné Makongo, il s’agit d’un défi à relever. «Chaque pays a le devoir de connaitre le nombre de sa population, d’habitation et de mettre en place les structures pour que les populations vaquent à leurs occupations. Notre rôle est de sensibiliser nos compatriotes afin de se plier aux recommandations du pays d’accueil, de répondre aux questions et d’être disponibles aux agents recenseurs».

A.NK.-K.