Placée sous le thème: ‘’Musiques traditionnelles africaines, sources de créativité et vecteurs de l’intégration continentale’’, la 7e édition du Festival international et populaire des musiques traditionnelles Feux de Brazza a été officiellement ouverte, le 7 septembre, au siège de la Mairie de Mfilou-Ngamaba, 7e arrondissement de la capitale, par Mme Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, artistique, touristique et des loisirs, marrainne de l’évènement en présence de son homologue de la RD Congo, Mme Yolande Elebe Ma Ndembo; du député-maire de Brazzaville, M. Dieudonné Bantsimba, parrain de l’évènement; du président de l’UNEAC, M. Henri Djombo, Hugues Ondaye, promoteur du festival, et d’autres autorités. Ce rendez-vous culturel qui célèbre la richesse du patrimoine immatériel de la République du Congo, d’Afrique et d’ailleurs à travers la musique et la danse traditionnelle s’est déroulée dans une ambiance festive. Plus de 50 groupes musicaux ont déjà commencé à prester.

L’hôte de l’évènement à travers sa mairie, Mme Bibiane Itoua, s’est réjouie de l’abriter: «Comment ne pas être émue, en constatant le réalisme du Festival Feux de Brazza qui a su conduire à la plénitude, la liesse de tout un peuple continental. Dans l’estime et l’affection, la musique traditionnelle notamment est bien plus qu’une simple expression artistique, elle représente une partie de notre histoire, de nos racines et de nos valeurs…».
Parlant des missions du festival, M. René Bobala, son directeur général par intérim, a souligné: «Le Festival Feux de Brazza a pour mission l’identification, la conservation, la valorisation et la promotion des musiques traditionnelles. Ainsi, en cette édition, il mobilise de nombreux artistes, chercheurs et opérateurs culturels autour des spectacles de musiques traditionnelles, de la recherche et des formations. Pendant quatre jours, vous allez écouter et admirer les superbes sonorités et mélodies de la musique traditionnelle du Congo et d’Afrique qui vous feront oublier pour un temps, peines et soucis».
Ouvrant le festival, la ministre Lydie Pongault a salué la diversité des groupes présents. Ils proviennent non seulement des différents départements du Congo, mais également d’autres pays africains et de la France: «Ce festival représente un lien entre nos communautés, notre histoire et notre diversité collective. A vrai dire, la musique traditionnelle est un puissant vecteur de transmission des valeurs, de la sagesse ancestrale et de notre patrimoine culturel et matériel. A travers de tels évènements qui revêtent un caractère populaire, nous affirmons notre engagement à préserver et à promouvoir notre héritage traditionnel».
Peu après, la foule immense a eu le privilège d’assister à un spectacle de grande qualité artistique offert par la Compagnie Musée d’art, avec des numéros spectaculaires, munie tantôt de flambeaux allumés et de tonneaux vides. Une performance magistrale, mettant en lumière leur talent et leur savoir-faire. Puis s’en sont suivis, la Sr Clémence Avounou et son groupe; le groupe ballet Pende de la RD Congo; Oli Musica; Otema Maka des Plateaux; Profusion Art de Pointe-Noire qui ont tous tenus le public en haleine.

Alain-Patrick MASSAMBA