Portée sur les fonts baptismaux en juin 2025, l’Union congolaise des coopératives, producteurs et artisans du Congo (UNICOOPAC) dirigée par Aser Sidney N’se Adzeney, a organisé une conférence de presse, sur le thème : «L’état de l’agriculture congolaise, pistes de solutions, opportunités de la ZLECAF (zone de libre-échange continentale africaine) et le rôle de l’UNICOOPAC».
C’était au siège de cet organe syndical, à Talangaï, dans le 6e arrondissement de Brazzaville, le vendredi 27 juin 2025. Cette conférence a été rehaussée de la présence de la marraine de l’UNICOOPAC, Mme Joël Longonda et des membres de cette plateforme.

Pour le président de cette organisation, cette rencontre marque le début d’une aventure qui va hisser le Congo vers l’excellence. Ce moment est particulier, puisqu’il ne s’agit pas seulement de partager un constat, mais d’une prise de conscience collective pour relever l’agriculture congolaise. L’agriculture pour le Congo n’est pas une question secondaire, mais fondatrice, a-t-il martelé. «L’UNICOOPAC se positionne comme une structure syndicale légitime au plaidoyer. Elle est un pont entre les coopératives, les producteurs et les pouvoirs publics ; un levier d’intégration régionale et d’émergence ; une force de proposition ; une plateforme pour former des agriculteurs ; pour industrialiser les filières de production, etc», a précisé son président Aser Sidney N’se Adzeney.
Le Congo possédant plus de dix millions de terres arables, un climat favorable, des eaux abondantes, une jeunesse dynamique, mais son agriculture peine à décoller, ce qui le conduit à exporter près de 70% des denrées alimentaires. L’UNICOOPAC entend renverser la tendance, surtout avec l’entrée en vigueur sous peu de la ZLECAF, qui place le Congo au cœur d’un marché de plus d’un milliard de consommateurs africains. «Le potentiel est immense, mais il ne suffit pas d’avoir accès au marché, il faut plutôt pouvoir produire, car un peuple qui ne produit pas est un peuple qui n’est pas libre», a dit le président de cette organisation syndicale, en citant le Président Denis Sassou Nguesso.
En perspective, l’union préconise des formations, parce que sans connaissances, il sera difficile d’atteindre les résultats escomptés, a souligné Sidney Adzeney. A cela s’ajoutent des descentes dans les départements, afin d’expliquer aux producteurs les idéaux de cette plateforme pour l’essor de leurs activités. «Nous nous engageons à négocier avec les pouvoirs publics de l’installation de centres de mécanisation agricole ou de location de services agricoles pour faciliter l’activité agricole», a promis le président de l’organisation syndicale .
Esperancia MBOSSA-OKANDZE