Réuni en assemblée générale, le jeudi 26 juin 2025 à Brazzaville, le collège intersyndical (SYPENES, SYNALU, SYNESUP) de l’université Marien Ngouabi a fait le point sur la suite des négociations avec le Gouvernement, représenté par Mme Edith Delphine Emmanuel, ministre de l’Enseignement supérieur, après trois mois de grève déclenchée en 2024. Après avoir examiné la situation sur le non-respect, par le Gouvernement des engagements pris le 27 décembre 2024, le collège intersyndical a rendu publique une déclaration.

Du compte rendu fait par la coordination, il en ressort le non-respect, par le Gouvernement de ses engagements pris le 27 décembre 2024 après trois mois de grève. Il y règne à l’université Marien Ngouabi une atmosphère délétère créée par une dette de trois mois de salaires impayés, cinq années d’heures diverses dues; la non signature d’un nouveau protocole d’accord. Le collège intersyndical exige le paiement immédiat des trois mois de salaires impayés (aout-septembre 2024 et mai 2025), ainsi que du salaire de juin 2025; le paiement d’au moins deux années d’heures diverses dues et de vacation; la signature d’un nouveau protocole d’accord, gage d’une paix sociale à l’université Marien Ngouabi; la concomitance dans le paiement des salaires avec ceux des agents de la Fonction publique.

Toutefois le collège intersyndical met en garde le Gouvernement et demande la résolution rapide des problèmes susmentionnés dans les plus délais raisonnables,, faute de quoi, le collège intersyndical entreprendra des actions, selon les normes et mécanismes syndicaux.

L’intersyndical félicite les travailleurs de l’université Marien Ngouabi, pour le calme et la discipline observés depuis la levée de la dernière grève.

Léon Makita Ndoumba, secrétaire général du SYPENES a indiqué que le salaire est un droit qui ne se négocie pas. Dans certains pays, l’enseignement du supérieur est beaucoup considéré, par contre au Congo, il est relégué au second plan. Dans ces conditions le pays ne pourra jamais se développer.

Pascal BIOZI KIMINOU

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