Comme partout dans le monde, le Congo a célébré le 3 mai dernier la Journée mondiale de la liberté de la presse. Mais le même jour, un directeur de publication, Raymond Malonga dit ‘’Ray’M’’, du journal satirique ‘’Sel-Piment’’, a été condamné à six mois d’emprisonnement ferme et à payer une lourde amende (30 millions de francs CFA), pour «un simple délit de presse» (Une affaire de diffamation). Une information confirmée par sa famille et relayée par les organisations de défense des droits de l’homme et plusieurs journalistes sur les réseaux sociaux et les radios internationales. Sa condamnation soulève une vague d’indignation. Reporters sans frontières, par exemple, dénonce «une condamnation inique et un affront à l’endroit de tous les journalistes congolais».