Députée de la première circonscription de Djiri et membre du comité central du PCT, Mme Tielé Gambia Olou est présidente du comité de soutien du President Denis Sassou-N’guesso, depuis le 14 janvier 1997. Ancien membre du secrétariat permanent chargée des femmes commerçantes et artisanales de l’ex-URFC, elle est également présidente du comité du Parti congolais du travail à Djiri.

Suite à la redynamisation des organes de son Parti à la base, «nous nous montrons déjà vainqueurs à 100 % lors de la prochaine présidentielle», a-t-elle expliqué. Parlant d’elle, la présidente du comité PCT de Djiri a affirmé que le moi est haïssable: «Si vous menez une enquête de sondage, 85% parlera du bien de moi. Tout d’abord mon portail est toujours ouvert à qui ce soit, militant ou pas. Dans le social, j’ai toujours été le numéro 1. Quand l’occasion se présente, je ne tarde pas à plaider les causes des militants. La preuve est que nombreux sont aujourd’hui des fonctionnaires par le biais de certains de mes efforts personnels. Je n’attends pas des subventions du Parti pour me mettre au travail. Une vie militante nécessite des sacrifices. Des jeunes bénéficient des bourses de formation selon mes possibilités. Il m’arrive tantôt de ne point jouir de mes émoluments. Quand Dieu te donne, ce n’est pas pour se servir avec avidité, mais pour le bien de tous. Ce principe, je l’ai acquis depuis mon enfance».
La députée a, en outre, rappelé la personnalité du Président de la République. «Nous admettons que le perfectionnement n’est pas de ce monde. Il suit un processus perpétuel. L’homme, de nature, est composé de petitesse et de grandeur, du mal et du bien…Ce qui est à retenir de cet homme, c’est qu’il est un bâtisseur infatigable, un homme qui, par son dévouement, se distingue des autres présidents. Au niveau international, nous lisons tous sa bravoure et l’expression de sa volonté. Nous savons tous que le Noir n’admet les bienfaits qu’à la mort de son prochain».
L’ingratitude est un vice à combattre. «Les œuvres sont palpables. Imaginant les scènes d’hier ou la vie d’hier, on sait tous que le Congo est en train d’avancer. Chaque Congolais est conscient des efforts consentis malgré la crise mondiale actuelle», a-t-elle affirmé.
Mme Tielé Gambia Olou était la première dame à militer en faveur du changement de la Constitution de 2002. «Exactement, j’étais la première femme parmi les responsables des comités de Brazzaville à avoir pris position pour défendre le oui sur la question du changement de Constitution. Ce n’était pas la première fois que j’organise de tels évènements. Pour rafraîchir la mémoire de certains, j’étais la première dans les années 1997 à braver le pouvoir en place, en organisant des meetings à Pointe-Noire et à Brazzaville. Je ne pouvais pas avoir peur, puisque cela obéissait à une logique formelle. Nous étions obligés de mener des campagnes parce que le pouvoir cherchait par des manœuvres diffamatoires et dilatoires à désorienter les consciences des Ccngolais. Je me souviens qu’à cette époque, le premier meeting avait eu lieu à l’esplanade de CNRTV à Nkombo. Comment avoir peur, si l’on a de l’amour pour son parti? Un militant, c’est celui qui doit toujours avoir le moral blindé. Peu importe les contingences de la vie, Il doit se fixer un objectif: c’est de toujours avancer», a-t-elle ajouté.
Mme Tielé Gambia Olou s’est toujours investie pour faire vivre le comité PCT de Djiri. «Je ne peux que servir le Président de la République et le Parti en toute loyauté», a-t-elle affirmé, tout en faisant le bilan de la campagne de rédynamisation des organes de base de son arrondissement. «Le Comité PCT Djiri qui comptait 415 cellules pour un effectif de 10.600 membres, est passé à 844 cellules pour 15.115 membres du Parti. Le Comité prévoit la création de 86 sections. A cet effectif, il convient d’ajouter 900 futurs membres, des secrétariats des sections. Ce qui donne un effectif global de 16.657 membres du PCT repartis ainsi qu’il suit: membres des Cellules: 16..657, membres des secrétariats de section: 602. Suite à cette redynamisation des organes du Parti à la base, nous nous montrons déjà vainqueurs à 100 % lors des présidentielles de 2021».

C. OKOUMATH