Suite à la disparition du roi Pelé, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, s’est rendu le 5 janvier dernier à l’ambassade du Brésil, en République du Congo, pour signer le livre de condoléances ouvert en mémoire de cette icône hors pair du football mondial, décédé à l’âge de 82 ans, des suites d’un cancer du côlon. Il était accompagné de son vice-président, Léon Alfred Opimbat, et du premier secrétaire, Fernand Sabaye.

De noir vêtu, Isidore Mvouba a, par cette cérémonie sobre, voulu honorer la mémoire de celui qui fût le plus grand joueur de tous les temps.
Après un bref entretien avec l’ambassadeur du Brésil, le président de l’Assemblée nationale est allé s’asseoir devant le portrait du disparu placé pour la circonstance sur une table, pour signer le livre de condoléances qui y était placé, en écrivant ces écrits:
«L’inévitable fatalité vient d’arracher à l’affection du monde le célébrissime Edson Arantes Do Nascimento, internationalement connu sous le pseudonyme de Pelé, celui-là même qui a marqué près de 1254 buts, tout au long de sa brillante carrière de football. Le roi Pelé a attiré les foules à travers le monde. Les Congolaises et les Congolais, quant à eux, gardent de lui un souvenir tout particulier, depuis son passage en 1967 avec le FC Santos, aussi bien à Brazzaville qu’à Pointe-Noire.
Je suis attristé par la disparition de cette véritable légende qui a inspiré des générations d’amateurs du football et de ce sport, un sport roi, un art.
Au nom de l’Assemblée nationale de la République du Congo et au mien propre, je m’associe au deuil qui frappe la nation brésilienne et le monde entier, suite à la perte du roi Pelé, footballeur hors pair dont le talent est incontestable.
Adieu Edson Arantes Do Nascimento ! Adieu Pelé ! Adieu le roi du football !», a-t-il écrit.
«C’est un grand honneur que me fait le président de l’Assemblée nationale, en venant signer ce livre de condoléances en mémoire du roi Pelé. Il était le Brésilien le plus connu dans le monde. Quand on parlait de Pelé, on voyait le Brésil et quand on parlait du Brésil, on voyait Pelé. C’est une grande perte pour nous. Il a commencé très jeune sa carrière de football. A 17 ans, il a gagné la première coupe du monde, et deux autres après», a déclaré l’ambassadeur du Brésil.

Cyr Armel YABBAT-NGO