Engagés dans la course des qualifications pour la CAN-Côte d’Ivoire 2023 (décalée en janvier 2024), les Diables-Rouges du Congo ont, comme les sélections nationales d’autres pays, pris part aux deux journées FIFA de septembre réservées aux matchs amicaux. C’était à Mohammedia, au Maroc. Les choses sérieuses, c’est en mars prochain. Mais sous quel profil?
Pour la première sortie, samedi 24 septembre, les Diables-Rouges en ont décousu avec Madagascar. Une rencontre que les Congolais ont nettement dominée en première mi-temps. Ils l’ont démarrée pied au plancher, marquant coup sur coup deux buts, le premier sur penalty transformé en but par Guy Mbenza (17e), le deuxième par José-Fred Dembi (25e) sur une frappe du pied gauche. Quelques mouvements offensifs éclaircissaient ensuite un peu plus l’horizon. Mais ça n’a pas assommé les Malgaches, qui ont vite réduit le score (Paulin Voavy 30e) et rattrapé les Congolais après les citrons (Samuel Ibrahim Amada, 55e).
Les Congolais reprenaient l’avantage après l’entrée en jeu de Thievy Bifouma, auteur d’une passe lumineuse qui permettait à Guy Mbenza de croiser un ballon qu’a poussé Prestige Mboungou (71e) dans la cage vide (3-2). Malheureusement, ils ont fini par laisser filer la victoire face à leur adversaire en concédant un penalty transformé par Marco (86e) à trois minutes du dernier coup de sifflet de l’arbitre.
Pour la suite, quels sont les chantiers de Paul Put ?
En attendant le deuxième match (Congo-Mauritanie disputée mardi 27 septembre, ce qui est trop tard pour l’analyser dans cet article), on peut dire que si l’attaque a répondu présente, mais doit encore montrer plus d’efficacité, la défense et le milieu de terrain ont montré des faiblesses. La gestion d’un match est aussi un réel souci pour le technicien des Diables-Rouges. Le match contre Madagascar en est l’exemple patent. La solution passe nécessairement par la capacité des joueurs à rester concentrés du début à la fin du match et afficher une motivation et une force mentale. Paul Put devrait aussi revisiter ses convoqués car certains à qui il a donné leur chance pour un rendement pauvre, méritent de faire place à d’autres pour une réelle profondeur de banc qualitative. Par la suite, il devra travailler à trouver l’alchimie qui sied aux Diables-Rouges pour être conquérants. C’est le plus gros chantier de l’entraîneur belge, s’il veut aller loin dans les éliminatoires de la CAN 2023 qui reprendront en mars prochain.

Jean ZENGABIO