Le 8 mai de l’an 490 marque la première apparition de l’Archange Michel au Mont Gargan, en Italie. Pour commémorer cet événement, les dévots de l’archiconfrérie Saint Michel Archange, en provenance de certaines paroisses de l’archidiocèse de Brazzaville et des autres diocèses, se sont donnés rendez-vous à Goma Tsé Tsé, localité située dans la périphérie sud, le dimanche 8 mai 2022, 4e dimanche de Pâques et dimanche du Bon Pasteur, aux côtés de leur aumônier national, l’abbé Sylvère Tathy Tchibinda et du bureau national conduit par son président Jean-Paul Aimé Mamba Kellamioth, pour procéder au lancement des travaux de réhabilitation du Sanctuaire Saint Michel.

Près de 300 dévots ont pris part à la célébration eucharistique marquant la réhabilitation de ce sanctuaire africain qui avait pour intentions de prière: «La paix, la réconciliation et la justice sociale». L’eucharistie a été présidée par l’abbé Sylvère Tathy Tchibinda qui avait à ses côtés les abbés Guy Honoré Mandienguela Ndandou, aumônier diocésain de Brazzaville et recteur du sanctuaire Saint Michel; Joseph André Mbéri, aumônier diocésain de Nkayi; Grâce Chardelly Mienanzambi, vicaire à la paroisse Saint Michel et Samuel Mouzita, stagiaire pré-diaconal.

Les membres du bureau national autour des aumôniers
Les membres du bureau national autour des aumôniers

Des délégations venues des diocèses de Nkayi, Dolisie et Gamboma, conduites par Jean Anicet Mabiala, Jean Denis Goma, Ludovic Kimbendo, ainsi que celles des archidiocèses de Brazzaville et de Pointe-Noire conduites par Germain Likibi et Milen Milandou, ont été comptées parmi les participants.
Au terme de cette célébration eucharistique, Jean-Paul Aimé Mamba Kellamioth a indiqué que les dévots de Saint Michel ont intérêt à prendre à bras le corps le sanctuaire dédié à l’archange Michel. «Ce sanctuaire est un héritage de l’Eglise que Mgr Roch Auguste Nkounkou, prélat de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II et grand bâtisseur de l’église Saint Michel de Goma tsé-tsé a légué à la postérité. L’an 490 marque la première apparition de l’Archange Michel au Mont Gargan, en Italie. Le 2 novembre 1974, Jean-Paul II était encore cardinal de Cracovie, en Pologne, lorsqu’il s’était rendu pour la première fois au Mont Saint Angelo, célébra une messe en ces lieux. Il y retourna en qualité de Souverain Pontife, le 24 mai 1987 au cours duquel, il prononça un discours en ces termes: «Dans cette lutte, l’archange Michel est aux côtés de l’Eglise pour la défendre contre toutes les iniquités des siècles, pour aider les chrétiens à résister au démon qui rôde comme un héron, cherchant à dévorer». «C’est pour dire que le 8 mai pour les dévots de Saint Michel, est une date inoubliable et de ce fait, nous lançons les travaux de réhabilitation de notre sanctuaire africain. Comme à la Grotte de Mont Gargan, les voix des anges retentissent: ici, Dieu est adoré, le Seigneur est honoré et le très haut est glorifié. C’est la puissance de Saint Michel qui affermit notre foi», a dit le président du bureau national.
L’abbé Guy Honoré Mandienguela Ndandou a imploré la puissance de Saint Michel, prince de la milice céleste et gardien de l’Eglise, d’être aux côtés de tous les dévots pour que les travaux de réhabilitation du sanctuaire connaissent un franc succès. Avant de solliciter l’esprit de Mgr Roch Auguste Nkounkou, surtout en ce mois de mai qui lui est consacré, notamment sa naissance et son ordination presbytérale.
A la fin, l’aumônier national a procédé au lancement des travaux de réhabilitation du Sanctuaire africain Saint Michel.

Pascal BIOZI KIMINOU