Lundi 30 septembre 2024, en la cathédrale Sacré-Cœur, Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville, a célébré la messe d’envoi en mission de huit candidats admis au diaconat et quatre séminaristes ont revêtu la soutane.
Au cours de cette messe concélébrée par une vingtaine de prêtres, parmi lesquels l’abbé Vincent Massengo, vicaire général de Brazzaville, il y avait les responsables et formateurs des différentes maisons de formation et maitresses de novices, ainsi que plusieurs religieuses de diverses Congrégations.

En présence des parents et proches des douze élus du jour, soit huit candidats de la troisième année de théologie au grand séminaire cardinal Emile Biayenda admis au diaconat en vue du presbytérat et quatre séminaristes ayant bouclé avec succès leurs stages pastoraux dans les différentes structures de l’archidiocèse de Brazzaville, pour la vêture de la soutane dans le but de débuter le cycle de théologie.

Dans l’homélie qu’il a prononcée, l’archevêque de Brazzaville a exhorté les heureux du jour et le peuple de Dieu présents à cette messe, à bien accomplir la mission reçue, une mission d’envoyés, une mission de l’Eglise et qui est la mission qui vient de Dieu. Il leur a demandé de faire attention à trois obstacles qui se dressent sur le cheminement vocationnel: Il s’agit de: «l’intérêt personnel ou l’égo; du manque de discernement et de l’erreur sur la référence. Il ne faut pas être friand des choses de ce monde. C’est vrai que le matériel est important dans la vie, mais doit être relégué au second plan. Gardez la pauvreté, vivez dans la pauvreté qui vient de Jésus-Christ.

L’évangélisation coûte chère et le tout s’achète dans ce monde où rien n’est donné d’avance, mais il ne faut pas abuser sur le matériel. Soyez fiers de votre soutane et de votre habit de la sapologie ecclésiale», a-t-il fait savoir.
Avant la bénédiction finale, l’archevêque a remercié tous les participants à cette messe et demandé aux parents d’aider l’Eglise dans le discernement de la vocation de leurs enfants. Car il ne sert à rien de forcer lorsqu’on sent que l’enfant ne peut pas arriver loin sur le long chemin qui conduit au sacerdoce. Le diable est toujours proche pour anéantir toute tentative, mais il faut rester éveiller dans la prière parfois, ce sont les familles aussi qui font entrave au cheminement vocationnel de l’enfant.
Pascal
BIOZI KIMINOU