La cérémonie d’ouverture de la session pastorale 2020-2021 de l’archidiocèse de Pointe-Noire s’est tenue le mercredi 7 octobre dernier à la paroisse Christ-Roi de Loandjili. Elle a été présidée par Mgr Miguel Angel Olaverri, archevêque métropolitain, et a rassemblé tout le clergé, les religieux, religieuses et séminaristes stagiaires. La session qui ne devait se tenir qu’en deux jours, mais certaines préoccupations ont poussé à ne la reprendre que le 23 octobre 2020.

La journée de 7 octobre, même si le nombre des participants a été limité par respect des mesures de protection contre la COVID-19, un échantillon représentatif de toutes les catégories socioreligieuses de l’archidiocèse a pris part à cette session pastorale.
Ouverte par une prière présidée par Mgr Miguel et une méditation sur la lettre de saint Paul aux Corinthiens, la session a donné l’occasion à l’archevêque de rappeler que «le charisme ne veut pas dire faire des choses spéciales. Dans la vie de chacun d’entre nous, l’amour est quelque chose de très concret. L’amour c’est le chemin par excellence dans la vie de l’Eglise, et l’amour est un lien qui harmonise les divers dons reçus».
Mgr Miguel a présenté les nouveaux personnels de l’archidiocèse, les séminaristes, les religieuses et les religieux. Il a tenu une brève réflexion sur la période dominée par le coronavirus. Il a présenté l’Académie pontificale pour la vie, et son document «Humana Communitas». Quatre questions, autant de thèmes de réflexion, ont été posées: Comment as-tu vécu le confinement au niveau personnel? Comment as-tu vécu le confinement au niveau communautaire? Comment as-tu vécu le confinement au niveau de la mission? Quelle est la réflexion personnelle que tu veux communiquer et qui te tient à cœur. A toutes ces questions, la réponse apportée l’a été sous forme écrite.
Pour la suite de la journée, Mgr Miguel a fait part de ses préoccupations sur les jeunes et sur la participation de tous à la mission. À cette occasion, la présentation de la nouvelle encyclique du Pape François, «Tous frères», a été faite par vidéo.
Chaque commission a ensuite présenté ses activités. La Commission Justice et Paix a déploré un déploiement lent dans les paroisses. Le deuxième point a été l’école de la paix car au mois de mars de l’année prochaine, il y aura les élections. La commission Justice et Paix souhaiterait tenir des formations dans les paroisses sur les questions de la construction de la paix au Congo. Le temps des questions-réponses a conclu le passage de la commission Justice et Paix.
Pour la Commission des vocations et des séminaires, c’est l’abbé Raphaël et Mgr Miguel qui ont exposé, notamment sur le Petit séminaire de Loango. Pour le mois d’octobre de l’année scolaire, le séminaire a accueilli 62 jeunes et fini l’année avec 59 jeunes. La crise sanitaire n’a pas permis de terminer l’année. Mais pour l’année 2020-2021, le séminaire a accueilli 68 jeunes venant de tous les secteurs pastoraux de l’archidiocèse. Le séminaire de Loango va célébrer également son 60e anniversaire. L’abbé Raphaël a donc invité tous les anciens séminaristes à participer à une contribution fraternelle afin de rétablir la maison de formation.
Caritas diocésaine a présenté quelques problèmes vécus pendant cette année perturbée par la COVID-19. Caritas a présenté des projets et des travaux pratiques en formation sur la fabrication du savon et de l’eau de javel, notamment.
Pour la commission de la catéchèse, l’abbé Jean Hilaire Tchiloemba, chargé du centre de catéchèse et de formation, a fait aussi le point des activités et présenté certaines difficultés rencontrées. Mais les suggestions étaient aussi au rendez-vous.
Le père Alcide a présenté des difficultés de la Commission de la famille, suggérant que soit créé un fonds de soutien aux familles et aux chômeurs.
A la Commission pour l’école catholique, le père Vianney Kiabiya a présenté des statistiques rassurantes et les résultats aux examens d’Etat de tous les établissements, avec un taux de réussite souvent supérieur à 50%, sauf pour le BAC où, bien que de 50,72%, il a frôlé tout de même les 49% d’échec, soit la presque moitié des candidats présentés.
Mgr Miguel a clôturé la session sur le rappel des priorités diocésaines et présenté son calendrier de travail de cette année qui commence.

Madocie Déogratias MONGO