Le premier samedi d’octobre 2025 a été dédié à l’assainissement de plusieurs établissements scolaires, notamment le complexe scolaire Révolution-Gambo Olilou à Ouenzé; le lycée technique 5 février 1979 à Mpila; l’école primaire 5 février à Mikalou et le CEG Angola Libre à Makélékélé. Cinq jours après le début des cours pour l’année scolaire 2025-2026, les ministres Juste Désiré Mondelé de l’Assainissement urbain, développement local et entretien routier, Jean Luc Mouthou de l’Enseignement primaire, secondaire et alphabétisation et Ghislain Thierry Maguessa Ebomé de l’Enseignement technique et professionnel ont montré l’exemple.

Au total, quatre établissements publics dont trois de l’enseignement général et un de l’enseignement technique ont été choisis pour cette journée de salubrité dédiée au premier samedi du mois d’octobre pour se conformer à la circulaire du Premier ministre Clément Mouamba sur la journée de salubrité le premier samedi de chaque mois.
Tout a commencé au lycée de la Révolution à Ouenzé, où les trois ministres ont collaboré avec des ONG et d’autres partenaires impliqués sur le terrain. Ils ont également travaillé au lycée technique 5 février 1979 de Mpila. L’école primaire 5 février 1979 de Mikalou, située dans l’arrondissement 9 Djiri, a été le dernier site visité lors de cette journée d’assainissement.
Ce lieu, en proie à un conflit entre la nature et l’homme, présente un état déplorable. Certains bâtiments sont progressivement engloutis par la terre, tandis que d’autres s’effondrent sous le poids de l’âge et du manque d’entretien. L’école est devenue en partie un ruisseau, une ceinture maraîchère, une savane, et une décharge. L’accès par l’avenue 5 février de Mikalou est impossible pendant la saison des pluies et difficile en saison sèche, car l’avenue se transforme en ruisseau au moindre orage.
Dans ce décor désolant, les trois ministres, aidés par une ONG spécialisée dans l’assainissement, ont non seulement visité cette école primaire publique, mais aussi échangé avec les responsables et dévoilé une plaque interdisant de jeter des ordures dans la cour de l’école.
C’est un symbole fort. «Le premier samedi du mois coïncide avec le premier week-end de la rentrée scolaire. Nous avons souhaité nous retrouver et prêcher par l’exemple, car en réalité, vous voyez ces établissements scolaires. Ici, nous réclamons de nouveaux bâtiments, de nouvelles écoles. Et à juste titre, il faut les entretenir et les premiers à le faire, ce sont les occupants: les enseignants et les apprenants et les parents d’élèves. C’est nous tous. En tant qu’occupants de ces établissements, nous avons voulu passer un message d’une école propre, d’une école saine et encourager les apprenants et les enseignants», a déclaré le ministre Juste Désiré Mondelé.
L’objectif était de transmettre un message et d’enseigner des gestes écologiques et citoyens aux élèves. «Nos écoles doivent être propres, et nous devons le faire aujourd’hui, mais il est essentiel que les apprenants le réalisent au quotidien», a-t-il conclu.

Cyr Armel YABBAT-NGO

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