Le 7 juin 2025, plusieurs associations ont répondu à l’appel du ministre de l’Assainissement urbain, du développement local et de l’entretien routier, Juste Désiré Mondelé. Elles se sont unies pour rendre l’environnement de vie plus sain. L’attrait d’une ville repose non seulement sur la propreté des bâtiments publics, mais aussi sur l’entretien des rues et des espaces verts propices à la détente. Cela inclut la collecte quotidienne des déchets et l’entretien des canalisations d’eau pour éviter les problèmes d’engorgement.
À l’Université Marien Ngouabi, le Club d’assainissement et de protection de l’environnement (CAPE), regroupant des étudiants de divers établissements, s’est mis à l’œuvre. Mohamed Makita, président du CAPE, a déclaré: «Nous avons choisi ce site comme symbole, car c’est la première université du Congo. En tant qu’étudiants engagés, il est de notre devoir d’être présents pour répondre à l’invitation du Gouvernement».
Il a également encouragé ses camarades à ne pas rester passifs: «Si la jeunesse d’un pays est passive, l’évolution de ce pays sera compromise. Je demande à mes collègues étudiants de s’engager dans l’assainissement».

À Moungali, Corine Andzembo, première adjointe au maire de Brazzaville, et son équipe ont nettoyé la rivière Madoukoutsiékélé à partir de l’avenue des trois Martyrs et la rue Lénine. Un jeune a exprimé son indignation face aux incivilités: «Chaque fois que nous nettoyons, des personnes mal éduquées viennent déverser leurs ordures, la nuit. Cela doit cesser».
Dans le même esprit, l’association Ville sans déchets a œuvré au lycée de la Révolution, tandis que Salubrité et hygiène était au stade Avenir du rail. Congo Propre sur l’avenue des jardins vers le passage à niveau du giratoire général Adoua, Salubrité Sans Frontière en face du gymnase Nicole Oba. CAP 21 Avenir et Perspectives a également intervenu face au siège de l’arrondissement Djiri, un lieu infesté par des inciviques. Stiffer Missié Likibi, chargé de la communication de CAP21, a déclaré: «Nous avons constaté des activités malfaisantes ici. Il était essentiel d’éliminer les herbes qui servaient de refuge. La prochaine fois, nous agirons également près des cimetières de Makabandilou et Manianga, qui sont des zones à risque».
Cyr Armel
YABBAT-NGO