L’Association des anciens parlementaires du Congo (AAPC) a tenu le 9 décembre dernier au Palais des congrès sa deuxième assemblée générale, pour compléter l’effectif des membres de son bureau, suite au décès de son ancien président, François Lékaka, il y a plus de six mois, et le départ de certains membres, qui sont revenus à l’Assemblée et au Sénat, qui imposaient des changements. Ainsi, Abel Massengo qui assurait l’intérim de président, a été porté à la tête de cette association.

Tous les organes de direction de l’AAPC sont déjà fonctionnels: collège des présidents; commissariat aux comptes; secrétariat. En ce qui concerne le collège des présidents, il se compose comme suit : président: Abel Massengo, chargé de la coordination et de l’orientation; première vice-présidente: Yvonne Ngolo Lembe, chargée de la solidarité; deuxième vice-président: François Tsimba, chargé de l’organisation et de la mobilisation.
Le président élu a rappelé les anciens parlementaires à la mobilisation et à la cohésion. Il a indiqué que depuis l’indépendance, le Parlement congolais a connu des différentes législatures dans sa longue marche. «Mais depuis la vie démocratique obtenue après la Conférence nationale souveraine en 1991, l’institution parlementaire a pleinement retrouvé ses couleurs, et ses lettres de noblesse. Le Parlement congolais est bicaméral: l’Assemblée nationale et Sénat. Le rôle de chaque Chambre est connu par nous les anciens parlementaires. Cependant, la question que l’on peut se poser est celle de savoir ce que deviennent ces acteurs de la scène nationale à la fin de leur mandat après des nombreux et loyaux services rendus à la nation. Cette question qui se pose pourtant avec acuité ne semble préoccuper ni les autorités du pays, ni les élus du peuple eux-mêmes, tant qu’ils sont encore en fonction à l’hémicycle», a-t-il indiqué.
«C’est ainsi que de nombreuses générations de parlementaires sont passées au fil des temps, à tour de rôle, sans se soucier, de ce qu’ils adviendraient de leur existence au déclin de leur vie parlementaire. D’où le bien-fondé de la création d’une sorte de ‘’Maison commune’’ pour les parlementaires en fin de mandat. C’est une nécessité. C’est pourquoi les élus de l’Assemblée nationale de la onzième législature se sont organisés pour créer le 6 février 2016 à Brazzaville, une association des anciens parlementaires du Congo (AAPC), au cours d’une assemblée générale constitutive qui a bénéficié des soutiens multiformes du président du Sénat et de celui de l’assemblée d’antan. A cette liste, s’ajoutent de nombreuses autres personnalités dont les contributions ont permis le plein succès des assises. L’AAPC venait donc de naître. Les anciens parlementaires étaient heureux d’avoir trouvé, enfin un instrument de travail», a dit Abel Massengo.
Le président de l’AAPC a estimé que cette association est une machine qui constitue l’espérance des anciens parlementaires, va prendre la vitesse de croisière, malgré des difficultés conjoncturelles endogènes et exogènes qui bloquent son évolution. «Il est temps pour prendre un nouveau départ qu’il nous faut relever le défi qui se présente à nous, maintenant, avant que nous ne subissons la furie des générations à venir. Nous avons ce qu’il faut pour y parvenir», a-t-il conclu.
A signaler que les membres du bureau de cette association ont été reçus le 14 et le 16 décembre dernier par le président du Sénat et de l’Assemblé jeudi 16 décembre dernier par le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

Pascal-AZAD DOKO