En vue de faciliter la compréhension par les cadres congolais des enjeux, défis et objectifs du SWEDD, le Gouvernement avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et la Banque mondiale a tenu du 1er au 3 février 2022, un atelier d’identification du projet «Autonomisation des filles et des femmes pour la capture du dividende démographique (SWEDD-Congo)». C’est Valery Ebouka-Babackas, chargé des missions du ministre de l’Economie et du Plan qui a ouvert les travaux. Benoit Libali, assistant du représentant de l’UNFPA et Lombe Kassonge, spécialiste en santé à la Banque mondiale étaient présents.

Avec l’appui de l’UNFPA, le Congo s’est doté d’une stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) assortie d’un plan d’action budgétisé pour la période 2021-2025 visant la protection de la fille et de la femme, à travers la mise en œuvre de cinq axes stratégiques notamment la mobilisation sociale; l’amélioration des connaissances, de l’accès aux services d’accompagnement et de prise en charge des survivantes de VBG; l’amélioration du cadre institutionnel, juridique et lutte contre l’impunité; la coordination, suivi-évaluation et la mobilisation des ressources.
Pour Benoit Libali, l’UNFPA réitère son engagement à renforcer le partenariat déjà fructueux avec la Banque mondiale pour aider le Congo à intégrer l’autonomisation des filles et des femmes et le dividende démographique dans les efforts déployés par le pays en matière de développement. Au Congo, a-t-il souligné, les femmes représentent plus de la moitié, soit 51%, de la population estimée à 5.600.000 en 2021. Plus d’une femme sur cinq est une adolescente de 10 à 19 ans, correspondant à un pourcentage de 22% de la population. «Malgré les efforts substantiels déjà déployés par le Gouvernement, il reste encore beaucoup à accomplir ensemble dans cette dernière décennie de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD)», a-t-il dit.
L’initiative SWEDD représente pour le Congo comme pour les autres pays de la région, une immense opportunité pour agir et corriger les défis révélés par ces réalités, a dit le représentant assistant de l’UNFPA.
Lombe Kassonge pour sa part a relevé que le SWEDD apporte des interventions centrées autour des jeunes filles et des jeunes femmes. Le succès de ce projet dépend d’une approche collaborative. La mission d’identification, a-t-elle indiqué, a pour objectif de mieux comprendre la base des évidences sur le contexte local, les besoins et les perspectives des jeunes filles et jeunes femmes qui sont les populations ciblées.
A l’ouverture des travaux, Valery Ebouka-Babackas a exhorté les participants à s’impliquer davantage dans l’identification du projet (SWEDD-Congo).

A. N’K-K.