La ville de Brazzaville accueille du 27 au 30 mai 2025, le premier congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des bassins forestiers. En prélude à ce rendez-vous, il s’est tenu le 26 mai 2025 à Kintélé (Congo), le pré-congrès des femmes autochtones des trois bassins forestiers tropicaux du monde. La rencontre a été ouverte par la ministre congolaise de l’Economie forestière Rosalie Matondo, en présence de nombreux hôtes.
En sa qualité de marraine des femmes autochtones d’Afrique centrale, et au nom du Gouvernement, Rosalie Matondo a souhaité la bienvenue aux différentes délégations venues des quatre coins du monde.

Organisé par le réseau des populations autochtones et locales pour la gestion des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (REPALEAC), le pré-congrès des femmes autochtones et communautés locales des trois bassins forestiers du monde s’est inscrit dans une démarche préparatoire au ‘’premier congrès des peuples autochtones et communautés locales des trois bassins forestiers tropicaux du monde, regroupant les régions de l’Amazonie, du Bassin du Congo, de Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est et de la Méso-Amérique. Il visait à consolider le processus de coordination et de coopération entre les femmes autochtones et locales relevant de ces bassins, afin de renforcer leur autonomie économique et d’accroître leur capacité stratégique à mobiliser des financements directs, en identifiant des solutions spécifiques pour la gestion durable des forêts dans les régions couvertes par l’Alliance globale des communautés territoriales (GATC). «Ce pré-congrès devra déboucher, entre autres résultats, sur un portefeuille de propositions concrètes des programmes existants et nouveaux, dirigées par des femmes autochtones et sur un plan d’action et de coopération avec des alliés stratégiques, pour répondre aux défis et opportunités de financement dans les bassins forestiers mondiaux», a dit la ministre Rosalie Matondo, ouvrant les assises.
Elle a saisi cette tribune pour exposer les avancées enrégistrées par le pays en matière de protection des droits des peuples autochtones. «Fidèle à ses engagements internationaux, le Congo a mis en œuvre un corpus juridique et réglementaire cohérent, garantissant la protection des droits des peuples autochtones. Ce cadre comprend notamment la loi du 25 février 2011 portant promotion et protection des droits des populations autochtones ; les décrets d’application relatifs à l’accès aux terres, aux services de santé, à l’éducation, à la participation à la vie publique et à la gestion des ressources naturelles ; l’institutionnalisation de mécanismes de concertation et de représentation autochtone dans les processus décisionnels», a rappelé la ministre de l’Economie forestière.
Pour se plonger dans l’univers des peuples autochtones, une séquence dansante a été livrée par la communauté ‘’Baka’’ du Congo.
E.M.O