La Journée du contrôleur a été célébrée le 15 octobre 2024 à Kintélé, sous le thème : «Contrôleur budgétaire performant: enjeux et perceptives». Au cours d’un atelier, les agents de la direction générale du contrôle budgétaire ont renforcé leurs capacités dans le but de mieux maîtriser les enjeux actuels de la gestion axée sur les résultats et du budget programme. Les travaux ont été placés sous le patronage de Ludovic Ngatsé, ministre du Budget, des comptes publics et du portefeuille public.

L’atelier a permis au contrôleur budgétaire de vulgariser leurs missions conformément au décret n°2023-1561 du 15 septembre 2023 portant attributions et organisation de la Direction générale du contrôle budgétaire; rappeler les textes législatifs et règlementaires relatifs à l’éthique et la déontologie dans l’administration publique; optimiser le champ opérationnel ou le domaine d’actions du contrôle budgétaire.

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Photo de famille à l’ouverture des travaux

Ludovic Ngatsé a rappelé que depuis plus d’une décennie, le Congo s’est résolument engagé dans les réformes du système de gestion des finances publiques grâce à la ferme volonté du président de la République. Le ministère du Budget, a-t-il poursuivi est l’un des piliers essentiels de l’opérationnalisation de ces réformes. Suite à la publication de la loi organique n° 36-2017 du 3 octobre 2017 relative aux lois de finances, la préparation et l’exécution budgétaire s’inscrivent dorénavant dans une approche programmatique, orientée vers la recherche de l’efficacité et de la qualité du service public.

«Ce nouveau cadre de gestion des finances publiques apporte des innovations qui méritent d’être appréhendées par les gestionnaires des finances publiques. Ainsi la préparation, l’exécution et le contrôle budgétaire supposent un changement radical des paradigmes. Dorénavant, un accent particulier est mis sur la promotion de la transparence financière et du contrôle budgétaire, en vue d’atteindre des objectifs sociaux économiques escomptés », a-t-il déclaré.

S’agissant de la transparence dans la gestion des finances publiques, le ministre du Budget a rappelé qu’elle est une exigence légale qui découle de la loi n°10-2017 du 9 mars portant code à la transparence et à la responsabilité dans la gestion des finances publiques, à laquelle tout acteur budgétaire en général ou contrôleur budgétaire en particulier est soumis. «Quant au contrôle budgétaire, le décret 2018-67 du 1er mars portant règlement général de la comptabilité publique prescrit que les contrôleurs budgétaires sont personnellement responsables des contrôles sur la disponibilité des crédits, tant qu’il leur incombe de tenir la comptabilité des dépenses engagées», a-t-il indiqué.

Le ministre a exhorté les contrôleurs à prendre connaissance des missions et des modalités du contrôle budgétaire pour se conformer davantage à la règlementation en vigueur.

De son côté, le directeur général du contrôle budgétaire, Léopold Molomba a souligné que le contrôleur budgétaire devrait comprendre les règles et le sens de son travail, car il est exposé à plusieurs tentations. «Il faut beaucoup de conscience et de professionnalisme pour résister à ces tentations. L’éthique apporte un bon comportement de l’agent, un travail bien fait et la bonne marche de la structure. Le contrôleur remplissant toutes ces règles satisfait les usagers», a-t-il signifié.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA