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CAMEROUN : Au moins six enseignants enlevés à Kumbo

CAMEROUN : Au moins six enseignants enlevés à Kumbo

Après le massacre, il y a peu, de 8 jeunes apprenants, au moins six professeurs ont été enlevés dans la matinée du mardi 3 novembre dans une école presbytérienne de Kumbo, la même localité de cette région du nord-ouest anglophone. Selon des sources concordantes, les assaillants non identifiés étaient lourdement armés.

Un autre témoignage de syndicats d’enseignants, indique que c’est vers 10h mardi que des hommes armés ont pénétré dans l’enceinte de l’école primaire presbytérienne de Kumbo. Ils ont rassemblé plusieurs dizaines d’élèves de 4 à 12 ans, ainsi que l’ensemble des professeurs de l’école, selon des sources proches des religieux, et ce afin de les emmener dans un lieu indéterminé et d’entamer des négociations en échange de leur libération.
Mais la société civile de Kumbo et l’Église presbytérienne du Cameroun se sont mobilisées rapidement et ont obtenu, dans des conditions encore inconnues, la libération des écoliers. Selon certaines informations, c’est bien les enseignants qui étaient visés. D’après les médias locaux, les ravisseurs auraient intimé aux enfants l’ordre de ne plus retourner à l’école.
Les enseignants sont, eux, toujours retenus prisonniers. Les ravisseurs demandent une rançon. Les autorités locales et régionales étaient durant tout l’après-midi en réunion de crise, mais n’ont pas encore fait de déclarations.
Cet enlèvement intervient une semaine après l’attaque d’une école du sud-ouest au cours de laquelle huit élèves ont trouvé la mort. Les kidnappings sont de plus en plus fréquents dans les deux régions anglophones du Cameroun, théâtre depuis 2017 d’un conflit entre forces de sécurité et miliciens séparatistes.

G. D’A.

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A propos de l'auteur

Editorial

CONSCIENCE D’UNE NATION

Il est surprenant que le Congolais, malgré les événements pesants qui lui sont tombés dessus dans cette décennie ou les décennies antérieures garde la bourse de ses préjugés intacte. Il repart bien volontiers sur les horreurs de la guerre tribale de 1959, pour en faire le marqueur de l’histoire qu’il conserve et entretient. « Quel est votre nom déjà ?»

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