L’actualité nationale au Congo est dominée par les tractations à l’approche des élections législatives et locales dont le premier tour est prévu en juillet prochain. Les potentiels candidats et suppléants se bousculent dans les différentes circonscriptions électorales où la fièvre ne cesse de monter. Certains partis politiques, comme le PCT (Parti congolais du travail), sont dépassés par leurs propres cadres, à Brazzaville notamment, comme le dénonce la fédération de cette ville qui «ne peut plus tolérer qu’il y ait parmi nous ceux qui arborent des comportements nocifs, antiparti, tendant à fragiliser ou à déstabiliser le parti». Les épouses, les enfants et autres neveux de certains dirigeants politiques ne veulent pas être en reste. Sous le couvert du renouvellement de la classe politique, ils exercent leur droit de briguer un mandat parlementaire. Les potentiels électeurs sont instrumentalisés. Au niveau de l’opposition, on se déchire à propos de l’instance qui a le droit ou non d’examiner les candidatures. Comme quoi, les prochaines législatives s’annoncent chaudes au Congo.