Une stratégie de relèvement post-inondations 2023-2024 et de préparation aux futures inondations a été validée au cours d’un atelier résidentiel tenu du 25 au 28 novembre 2024 dans la commune de Kintélé. Il a été organisé par le ministère des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Le Congo a été touché ces dernières années par de sévères inondations, causant d’énormes dégâts sur les zones d’habitation, les écosystèmes,…Elles sont également responsables des déplacements des populations et de l’émergence des maladies hydriques et vectorielles. Face à cette situation, le Congo a procédé en 2021 à l’élaboration d’une stratégie de relèvement rapide post-catastrophes et de préparation dans les zones affectées par les inondations. Dans ce cadre, l’atelier qui a été organisé avait pour objectif de mettre à jour et valider cette stratégie. EIle vise à définir des orientations pour la préparation aux inondations. Il s’agit non seulement, de répondre à l’urgence humanitaire, mais aussi de jeter les bases d’une reprise durable en mettant une jonction entre cette phase de réponse immédiate et celle de relèvement à long terme intégrant des mesures de prévention des risques et de préparation aux catastrophes futures. Pour la finalisation de ce document, l’expertise d’un consultant et des cadres du PNUD a été mis à profit. Près d’une trentaine de participants ont pris part à cet atelier.
Un peu différente de la première, cette stratégie prend en compte toutes les catastrophes naturelles: pluies diluviennes, vents violents, inondations, glissements de terrain, etc. «Ce document est la conséquence des évaluations qui ont été réalisées en 2021. Et nous voulons compléter avec les nouvelles évaluations, puisque les données ont changé. Cette stratégie consiste à identifier les dégâts des catastrophes naturelles et ,en même temps, le niveau des pertes subies par les populations victimes des inondations. La spécificité de cette stratégie, c’est que nous tenons non seulement compte des dégâts, mais également des pertes subies par les populations», a martelé Clément Essieké, conseiller à l’action humanitaire au ministère des Affaires sociales.
A côté de cette stratégie, les cadres multisectoriels ont également planché sur le ‘’Plan de réponse aux futures inondations’’, étant donné que les prévisions météorologiques indiquent que la situation risque de dépasser celle de 2021.
Rappelons qu’à la date du 8 janvier 2024, selon les données de terrain transmises par les administrations déconcentrées, 336.560 personnes ont été touchées correspondant à 63.996 ménages dont 23 morts dans neuf départements dont Brazzaville.

Germaine NGALA