Beaucoup de personnalités et de confrères ont été présents, samedi 14 décembre 2024, aux obsèques de notre collègue Aybienevie N’Kouka-Koudissa. Triste samedi que ce jour! Dés les premières heures, le soleil a accompagné les pleurs des amis, parents et officiels venus lui rendre un dernier hommage.
Comme on le dit, la mort est une voleuse qui vient sans prévenir. Ainsi, cette voleuse est venue et a arraché à La Semaine Africaine, une journaliste pleine d’avenir, Aybienevie N’Kouka-Koudissa, responsable de la page Développement. C’est un jeudi 28 novembre 2024 qu’elle est partie sans prévenir, ni s’annoncer. Ainsi, le samedi 14 décembre dernier, l’ensemble des travailleurs, le ministère de la Communication, le Conseil supérieur de la liberté de communication, le clergé, des journalistes des médias, les amis, les parents et les connaissances ont entouré son cercueil au Centre Interdiocésain des oeuvres (CIO), pour un dernier adieu à celle qui a travaillé tant d’années au journal La Semaine Africaine.

Après la levée du corps à la morgue municipale de Brazzaville, la dépouille d’Aybienevie N’Kouka-Koudissa a été portée au Centre interdiocésain (CIO) où a eu lieu la cérémonie.
Née le 14 mai 1987 à Pointe-Noire, elle fut un fruit de l’université Marien Ngouabi où est née sa vocation au journalisme en y obtenant sa licence. Ensuite, elle s’est donnée corps et âme dans le métier en se distinguant dans le milieu, grâce à son engagement professionnel, son dynamisme et son sens social.
Son travail assidu lui a permis de se faire un nom dans la presse congolaise par sa plume, et sa façon d’être…

L’émotion était palpable sur les visages et dans la voix de ceux qui ont pris la parole à cette occasion. Le Directeur de cabinet, représentant du ministère de la Communication et des médias, avec des mots de douleur, a retracé le parcours lumineux de la défunte. M. Antoine Ethai Oviedo a souligné à quel point Aybienevie a été une journaliste dévouée, surtout pleine d’avenir et qui aimait vraiment son métier de reporter.

De son coté, Joachim Mbanza, le représentant du Conseil supérieur de la liberté de la communication (CSLC) et par ailleurs ancien directeur de La Semaine Africaine, n’a pas caché son émotion, lui qui a vu comment Aybienevie a commencé avec le métier de journaliste, en étant d’abord stagiaire sous son autorité. Aujourd’hui, il garde des bons souvenirs d’elle.
Le directeur de publication du journal La Semaine Africaine actuel, Albert Mianzoukouta, n’a pas caché sa douleur de perdre encore un autre employé.

Après la cérémonie d’hommage, le corps d’Aybienevie a été conduit à la paroisse Saint-Jean Marie Vianney de Mouléké. Là où elle servait Dieu comme légionnaire et lectrice. Sa messe d’inhumation a été célébrée par Mgr Victor Abagna Mossa, archevêque émérite d’Owando. Nombreux sont les prêtres, et religieuses de l’archidiocèse de Brazzaville, mais aussi NN.SS. Daniel Franck Nzika, évêque d’Impfondo et Louis Portella-Mbuyu, évêque émerite de Kinkala lui ont rendu le dernier hommage.
Après la messe, le corps d’Aybienevie Nkouka-Koudissa a été inhumé au cimetière de Wayako, un quartier du 8e arrondissement (Madibou) de la capitale où elle repose désormais pour l’éternité.
Madocie Deogratias
MONGO