Du 12 au 15 mars 2024, un atelier crucial de revue et de planification des plans de travail annuel budgétisés (PTAB) a eu lieu à Brazzaville, réunissant toutes les parties prenantes du projet lutte contre le paludisme et du renforcement des systèmes de santé au Congo, financé par le Fonds Mondial, en sigle GC7 et dont Catholic Relief Services (CRS) est l’un des bénéficiaires principaux. Placé sous le leadership du Professeur Germain Henry MONABEKA, cet atelier a rassemblé des représentants des structures du Ministère de la Santé et de la Population concernés par le projet, des institutions de santé impliquées et des organisations partenaires de la société civile. L’objectif était de passer en revue la mise en œuvre des activités de 2024 et de définir les priorités pour 2025.

Le paludisme demeure une priorité de santé publique en République du Congo, où il représente la première cause de consultations, d’hospitalisations et décès. Depuis 2020, à la suite de la subvention NFM2 toujours du Fonds mondial, principalement axée à la distribution de masse des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action en 2019, des progrès notables ont été réalisés dans la réduction de l’incidence et de la morbi-mortalité liée à cette maladie.

Vue partiellle de l’audience durant les sessions de travail

Le projet GC7, soutenu par le Fonds Mondial, est une subvention de trois ans (2024-2026) qui vise à renforcer le système de santé du pays pour lutter contre le paludisme de manière plus durable. Parmi ses objectifs figurent le renforcement du système d’information sanitaire, l’intensification de la lutte antivectorielle (notamment la distribution de moustiquaires imprégnées), la prise en charge améliorée des cas de paludisme et le renforcement des capacités communautaires. Ce projet, qui est encore en cours de mise en œuvre, vise à réduire de manière significative la morbidité et la mortalité liées au paludisme, tout en contribuant à la construction d’un système de santé plus résilient. En parallèle, le Fonds Mondial a alloué une subvention supplémentaire à la lutte contre la COVID-19 à travers le mécanisme C19RM (Mécanisme de Riposte à la Covid19) dont les fonds sont désormais orientés dans le renforcement du système de santé pour la gestion continue du paludisme, de la tuberculose et du VIH. Parmi les interventions principales de C19RM, figurent le renforcement des systèmes de surveillance en santé, des capacités en laboratoire et des actions communautaires pour améliorer la couverture des services de santé.

Photo de famille de l’ensemble des participants

L’atelier de mars a permis de procéder à une évaluation approfondie de la mise en œuvre des activités 2024, à mesurer l’évolution des indicateurs clés et à ajuster les priorités pour 2025. Les activités complexes, telles que la campagne de distribution de MILDA et la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, ont été particulièrement abordées, afin de garantir leur efficacité en 2025. Le processus participatif a permis de valider les objectifs et les activités à haut impact, tout en intégrant les retours d’expérience des différents acteurs.
Les résultats attendus de l’atelier étaient clairs : sensibiliser les participants aux enjeux majeurs de la lutte contre le paludisme, évaluer les performances des activités réalisées, et définir les actions à mettre en place pour l’année 2025. Un point essentiel a été la validation des plans détaillés pour les subventions GC7 et C19RM, en garantissant une mise en œuvre efficiente et coordonnée.
Ainsi, cet atelier a permis d’assurer que les projets restent alignés avec les objectifs du plan stratégique national (PSN) de lutte contre le paludisme et qu’ils continuent à avoir un impact positif et durable sur la lutte contre le paludisme et le renforcement du système de santé en République du Congo.

L’equipe
de rédaction de CRS.