Aller en ville, quand on est banlieusard, voilà qui donne du souci, chaque jour, à des milliers de Congolais. Il est difficile, en effet, le matin ou le soir, d’avoir un bus ou un taxi, dans les quartiers des banlieues Nord et Sud de Brazzaville, à cause de la pénurie de carburant. Les stations-service sont presque totalement à court de carburants, le gas-oil tout comme l’essence. Les usagers du transport public, qu’ils soient fonctionnaires, employés privés, commerçants ou élèves, se retrouvent à se lever bien plus tôt qu’avant. Aux arrêts de bus, la situation est devenue chaotique. Les passagers se bousculent pour monter dans les bus qui se font de plus en plus rares. Comme les chauffeurs sont obligés de s’approvisionner parfois sur le marché noir, les frais de transport ont explosé. Les prix des trajets en minibus ont doublé, passant de 150 à 300, voire 400 ou 500 francs CFA par personne selon les quartiers, plongeant ainsi la population dans une situation de plus en plus difficile. Une situation qui perturbe le quotidien de centaines de milliers d’usagers, et sur laquelle on ne peut que constater, pour l’instant, le silence assourdissant du gouvernement alors que le problème monte en puissance depuis plusieurs semaines.
Ces banlieusards enclavés …
Brazzaville
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