On le constate à Brazzaville, mais aussi à Pointe-Noire et à Dolisie. Les terrains déjà lotis s’évaluent souvent entre 10 et 50 millions de francs CFA, voire plus. On peut facilement imaginer la catégorie sociale qui s’octroie aisément ce type de bien: celle qui entoure les gisements financiers de l’Etat. Des oligarques s’emparent, à la queue-leu-leu, de territoires entiers, parfois jumelées. Ils le font à un tel rythme qu’il suffit de temps à autre de ne plus fréquenter un endroit quelques petites semaines durant pour le retrouver métamorphosé. Les hommes politiques, la fraction la plus réduite de notre population, viennent en tête des acquéreurs. Ce qui pousse notre humoriste à dire : « Pendant que certains pays deviendront émergents par la culture, par l’agriculture, par l’industrie, par la santé, etc., le Congo sera pays émergent dans une décennie par la Pajero chromée 4X4, l’hôtel de passe, le VIP, la mini-cave, la boulangerie, la quincaillerie… »
La ruée vers la propriété foncière envahit les grandes villes
Brazzaville
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