Les éliminatoires de la zone UNIFFAC du Championnat scolaire africain se sont achevées dimanche 4 décembre 2022 à Brazzaville, avec le sacre des filles du CEG de Mfilou (Congo) et celui des garçons de l’Institut Horizon de Bukavu (RDC). La compétition avait démarré la veille. Six écoles (garçons et filles) de trois pays étaient censées participer au tournoi, mais le Cameroun a fait défection au dernier moment. Finalement il n’a regroupé que les écoles du Congo, pays hôte, et de la République Démocratique du Congo, en match aller et match retour.
Les absents peuvent nourrir des regrets, car outre la médaille d’or couronnant leur victoire, les deux vainqueurs ont empoché une cagnotte attrayante de 100.000 dollars américains et les vice-champions, 75.000 dollars.
Le CEG de Mfilou a remporté le titre des féminines en l’emportant doublement aux dépens du Complexe scolaire Uwuzo de Goma (2-0 et 1-0).
Quant à l’Institut Horizon, il lui a fallu retourner en sa faveur une situation compromise pour arracher son ticket. Battu la veille (1-2) par le Groupe scolaire Louis Samuel de Talangaï (Congo), l’école de la province du Sud Kivu a pris sa revanche en infligeant un cinglant 3-0 à son adversaire. Le championnat scolaire africain est le nouveau programme de développement du football de la CAF (Confédération africaine de football), en collaboration avec la FIFA et la Fondation Motsépe. L’un des principaux objectifs de la CAF est «d’utiliser cette compétition pour développer et faire progresser le football des jeunes et des écoles sur le continent africain», a indiqué Sarah Mukuna, directrice de la Division des associations membres de la CAF. Car, pour le président de la CAF qu’elle a représenté à Brazzaville, «les grands pays de football au monde sont ceux qui ont investi dans le championnat des jeunes».
La CAF fait aussi du football un outil d’éducation et de développement. Ainsi, en marge du tournoi de Brazzaville, elle a organisé des ateliers séparés au profit des jeunes reporters (avec la participation de 25 étudiants du département STC de l’Université Marien Ngouabi), des jeunes arbitres, des jeunes entraîneurs et des responsables de protection des enfants.

G.-S.M.