La deuxième réunion du comité de pilotage du projet «Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le Bassin du Fleuve Congo» a eu lieu le 18 avril 2023, à Brazzaville. Elle avait pour objectif de valider le plan de travail et le plan de dépenses de la première année. Au cours de la session, les membres ont recommandé l’organisation d’un atelier de validation de la note conceptuelle relative à l’élaboration du Plan national d’adaptation.

Le comité de pilotage a été co-organisé par le ministère en charge de l’Environnement et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Les travaux ont été ouverts par Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, présidente du comité, en présence de Mbaye Mamadou, représentant par intérim du PAM.

Pour la ministre, la mise en œuvre d’un projet d’adaptation se décline sous la forme d’un graphe articulé en finalités, buts, objectifs et moyens. Le projet de renforcement des capacités, a-t-elle rappelé, a 3 composantes: la formation, en vue de l’amélioration des connaissances sur le renforcement des capacités; l’opérationnalisation des services météorologiques pour mieux informer les communautés; la valorisation d’activités génératrices de revenus dans les domaines de l’agriculture, de l’agroforesterie ou encore de la pêche.

Mbaye Mamadou, pour sa part, a indiqué que l’adaptation aux changements climatiques est une urgence. Le changement climatique ne cesse de s’aggraver et les efforts menés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas suffisants à le ralentir. «Les changements climatiques sont au cœur des préoccupations et de l’action du PAM, car la crise climatique est l’un des principaux facteurs de l’augmentation de la faim dans le monde. Le Congo n’est pas épargné», a-t-il souligné.

Le projet «Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le Bassin du Fleuve Congo» vise à améliorer l’adaptation, la sécurité alimentaire et la résilience au changement climatique des communautés vulnérables avec un accent particulier sur les populations autochtones et les petits exploitants agricoles (dont 70% sont des femmes). Il couvre 124 villages des départements de la Bouenza, la Likouala et la Sangha.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA et Princesse GRACIASS (Stagiaire)