Face aux actes de sabotage et de pillage orchestrés sur ses engins à Kellé et au futur complot qui se dessine, selon lui, dans cette circonscription unique, Richard Ossa, candidat en lice pour les législatives prochaines, est sorti de sa réserve. Au cours d’un point de presse organisé à son cabinet de travail à Brazzaville le 22 juin dernier, il a justifié le comportement qu’affiche l’actuel député de Kellé, dans la Cuvette-Ouest. Il n’y est pas allé par quatre chemins.

Se voulant proche des populations de Kellé, dont il est originaire, notaire de son état, le candidat déclaré aux législatives prochaines, s’est dit indigné et consterné sur ce qui se passe à Kellé. «Je suis surpris du comportement de vandalisme perpétré au mépris des lois de la République par un citoyen. Un natif de Kellé que tout le monde connaît. Mes engins et mes machines sont pillés. Mes plaintes ne sont pas enrôlées et celles du malfaiteur sont prises en compte parce qu’il faut créer le dilatoire dans le civil. Quand j’interviens, on ordonne mon arrestation parce que je revendique mes engins. On fabrique des alibis, comme quoi j’ai outragé les pouvoirs publics. Voilà ce genre de paradoxe et de canaille de la part des filles et fils de la Cuvette-Ouest qui sont aux affaires», a-t-il expliqué.
Pour lui, un scandale est en train de se perpétrer à l’Administration du territoire, en toute insouciance. «Simplement, parce qu’il faut craindre l’arbitraire orchestré par un individu qui, depuis qu’il est député, doit semer la terreur et mener la guerre à tous les cadres. Il pille mes engins qu’il garde chez lui sans être interpellé parce qu’il est protégé. Il est allé intimer l’ordre à un ministre aux affaires pour que soit modifiée la liste des membres de la CNEI locale. C’est une honte qu’un arrêté soit pris aujourd’hui pour être modifié demain».
Richard Ossa parle de terrorisme à Kellé. «Lorsqu’il (son concurrent, Ndlr) est acculé, il se réfugie derrière le PCT. Non! J’ai défendu le PCT depuis le bas âge. Je suis du bord politique du Chef de l’Etat. Je ne vais pas aux élections parce que je dois bénéficier de la faveur de qui que ce soit. Je dois plutôt me battre et apporter de la force à la politique de celui que je soutiens. Je fais partie de ceux qui ont soutenu le Président de la République pour le changement de la Constitution».
«Ceux-là n’ont jamais pris part à une seule activité parce qu’ils pensaient que le Président de la République avait échoué. J’étais au dialogue de Sibiti pour défendre publiquement la nouvelle Constitution. Certains élus de la Cuvette-Ouest n’ont pas participé à ce dialogue. Que cessent des menaces», a-t-il dit.
Il a demandé au ministre Mbacka de les recevoir. «Le hold up qui commence déjà par la composition des membres de la CNEI locale, ira jusqu’à Kellé. Si nous ne n’y prenons garde, ils sont en train de mijoter la violence et la mettre sur mon dos. Je suis soucieux du pouvoir que j’ai toujours accompagné. Je ne vais pas à Kellé en bandit; je ne le suis pas. Que le ministre de l’Administration du territoire prenne ses responsabilités face à toutes ces bavures et scandales», a conclu Richard Ossa.
KAUD