«Crois-tu cela?» (Jean 11, 17-26). C’est le thème de méditation et de prière intense qui a marqué la 55e Semaine de prière universelle pour l’unité des chrétiens, du 30 janvier au 8 février 2025 dans les trente-trois secteurs de la ville de Brazzaville et sa périphérie.
Après le culte d’envoi en mission des superviseurs en zones et des délégués en secteurs le jeudi 16 janvier en la salle du cinquantenaire de l’armée du salut du Plateau des 15 ans, le culte d’ouverture des ouvriers apostoliques et personnes consacrées a eu lieu jeudi 30 janvier en la cathédrale Sacré-Cœur. Puis, les cultes se sont déroulés en secteurs, d’abord le 31 janvier pour les mamans et le 1er février pour les jeunes. Ensuite, il y a eu le mouvement des fidèles des Eglises membres du Conseil œcuménique qui ont fait la ronde des paroisses et postes, du 3 au 7 février, pour méditer et réfléchir sur la foi commune des chrétiens.

Samedi 8 février 2025 c’était la clôture de cette 55e Semaine de prière universelle pour l’unité des chrétiens en la Basilique Sainte-Anne du Congo. Ce culte a été officié par le diacre Dieudonné Pungui Pungui de l’Eglise évangélique luthérienne, en présence des responsables des Eglises membres du Conseil œcuménique, parmi lesquels le colonel Jean Laurore Clenat, chef de territoire de l’Armée du salut au Congo et président en exercice du Conseil œcuménique; le pasteur Jean-Baptiste Mouanga, président de l’Eglise évangélique luthérienne du Congo et vice-président du Conseil œcuménique; Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville; le pasteur Guy Loko Elenga, président de l’Eglise évangélique du Congo; Mgr Théodoros de l’Eglise orthodoxe. Au nombre des participants à ce culte, il y avait Juste Désiré Mondelé, ministre de l’Assainissement urbain, du développement local et de l’entretien routier. La procession d’entrée a été conduite par deux consacrés portant le cierge allumé et la Bible, sous l’animation de la chorale œcuménique, la scholas populaire, le Kilombo et la fanfare salutiste.
Après la prédication faite par le père Jacob Miayokélé de l’Eglise orthodoxe qui s’est appuyé sur le texte de Jean 11, 17-26, le colonel Jean Laurore Clenat a lu le message du Conseil œcuménique des Eglises chrétiennes du Congo.
Pascal
BIOZI KIMINOU

La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens que nous venons de vivre autour du thème intitulé: «Crois-tu cela?» (Jean 11, 26) a été une merveilleuse occasion de réfléchir sur la foi commune des chrétiens et de la célébrer, telle qu’elle est formulée dans le symbole de Nicée-Constantinople que nous récitons souvent lors de nos cultes œcuméniques. La foi chrétienne, nous offre précisément le réconfort que Dieu est si grand qu’il peut se faire petit, c’est le mystère de Noël. Notre foi en Dieu. Ce Dieu qui est Père, fils et Esprit Saint. La foi au Christ place l’homme au centre de l’histoire. Tout le bien qui est fait à l’homme, c’est à Jésus qu’il est fait. La foi nous fait vivre la vraie réconciliation. Tous et chacun, nous avons besoin de nous réconcilier. Nous réconcilier avec Dieu, avec autrui et avec nous-mêmes. La réconciliation est un signe de la miséricorde et du pardon de Dieu. La réconciliation favorisée par le dialogue et l’unité, installe par conséquent le vivre ensemble de l’acceptation dans la diversité. La foi nous invite à la fraternité et nous fait vivre dans l’espérance.